NBA : Tony Parker et les Spurs seront champions !
La rédaction

Invaincus depuis dix matchs, les Spurs et leurs nouvelles recrues ont un rythme de futur champion. Les Texans ne sont pas morts loin de là !

C'est bien connu, c'est toujours dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes. Si cet adage ne s'applique pas toujours aux fins de soirées trop arrosées, il va en revanche comme un gant aux Spurs. Comme souvent depuis leur dernier titre en 2007, les troupes de Gregg Popovich ne partaient pas avec la faveur des pronostics en début de saison. Trop lents, trop vieux, ça sentait la fin de cycle à San Antonio.

Popovich, roi des transferts
Mais voilà, les Spurs sont une franchise unique où le hasard n'a pas sa place. Grands spécialistes pour réaliser de bons coups lors de la draft ou durant les périodes de transferts, les Spurs ont encore frappé fort il y a quelques semaines. Pendant que toute la planète NBA se demandait si le capricieux Dwight Howard allait rester ou pas au Magic d'Orlando, dans l'ombre, Gregg Popovich a de nouveau réussi ses soldes.

TP en mode MVP
Avec les arrivées conjuguées de Boris Diaw, Stephen Jackson (déjà champion avec les Spurs en 2003) et Patty Mills en doublure de Tony Parker, les Texans sont passés d'un statut d'outsider à celui de grand favoris. Des recrues qui offrent une profondeur de banc nécessaire à un futur champion. Pour preuve, hier soir pour leur dixième victoire de suite, les remplaçants ont scoré 82 points sur 128, dans la facile victoire face à New Orleans (128-103).

Mais les Spurs ne sont pas qu'une somme de joueurs de devoir. Au milieu de tous ces soldats, un général mène à la perfection cette armée. Tony Parker, déjà sélectionné pour le All-Star Game cette saison, évolue comme un potentiel MVP (18,9 pts - 7,7 passes). A ses côtés, Tim « Papi » Duncan, devenu lieutenant et qui paraissait au bout du rouleau en début de saison, semble rajeunir de match en match à l'approche des play-offs.

Alors je vois déjà certains me dire que l'an dernier déjà Tony Parker avait réalisé une grande saison et que les Spurs étaient premiers de la conférence ouest avant de se faire sortir dès le premier tour par Memphis (4-1). Oui, ok. Mais cette année, San Antonio me paraît plus complet et surtout plus costaud à l'intérieur avec l'éclosion de Splitter et l'arrivée de Boris Diaw.

Les Spurs, c'est un peu l'antithèse de Boston. Les premiers sont tel un phénix qui renaît de ses cendres chaque saison, alors que les seconds portent le poids des années aussi bien que Brigitte Bardot !

Pendant qu'Oklahoma City marque le pas, que Miami n'a toujours pas compris qu'on peut jouer à cinq et que Chicago est orphelin de Derrick Rose, les Spurs tracent leur chemin. Un chemin qui les emmènera jusqu'au titre.

Par Erwan Abautret