Dernièrement, Rafael Nadal a décidé de prendre sa retraite à 38 ans. L’Espagnol aura donc passé plus de 20 ans sur les courts, mais cela aurait pu se passer autrement. En effet, la carrière du Majorquin aurait pu s’arrêter très vite, à l’âge de 17 ans, en raison de sa maladie, le syndrome de Mueller‐Weiss. Le gaucher a d’ailleurs révélé que certains jours il n’arrivait même pas à marcher.
À 38 ans, Rafael Nadal a décidé de dire stop. À l’occasion des phases finales de Coupe Davis, le Majorquin a disputé le dernier match de sa vie le 19 novembre dernier, contre Botic Van de Zandschulp. Le gaucher rêvait de remporter une dernière fois cette compétition pour finir en beauté, mais il peut toutefois regarder derrière lui et être fier de ce qu’il a accompli, surtout quand l’on sait les difficultés qu’il a traversées.
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— le10sport (@le10sport) November 29, 2024
« On m’a dit que je ne rejouerais probablement plus jamais »
Tout au long de sa carrière, Rafael Nadal s’est battu contre les blessures et notamment une maladie appelée syndrome de Mueller-Weiss. L’Espagnol a d’ailleurs affirmé dernièrement que tout aurait pu s’arrêter pour lui lorsqu’il avait seulement 17 ans. Ses propos sont rapportés par We Love Tennis. « Je me suis blessé à l’âge de 17 ans et on m’a dit que je ne rejouerais probablement plus jamais au tennis professionnel. J’ai appris que tout peut s’arrêter en un instant. Ce n’est pas seulement une petite fissure dans mon pied, c’est une maladie. Il n’y a pas de remède, seulement une prise en charge. Le syndrome de Mueller‐Weiss. Qu’est-ce que ça veut dire ? Vous passez de la plus grande joie au réveil le lendemain matin sans pouvoir marcher. »
« J’ai passé de nombreux jours à pleurer »
Rafael Nadal s’est donc battu férocement pendant plus de 20 ans pour pouvoir vivre son rêve. Pour y arriver, l’Espagnol a notamment pu compter sur le soutien de son père. « J’ai passé de nombreux jours à pleurer à la maison, mais ce fut une grande leçon d’humilité, et j’ai eu la chance d’avoir un père – la véritable influence que j’ai eue dans ma vie – qui a toujours été très positif. « Nous trouverons une solution », disait‐il. « Et si nous n’y arrivons pas, il y a d’autres choses dans la vie en dehors du tennis. En entendant ces mots, j’avais du mal à les assimiler, mais Dieu merci, après beaucoup de douleurs, d’opérations, de rééducation et de larmes, une solution a été trouvée, et pendant toutes ces années, j’ai pu me battre. »