Plus que jamais numéro 1 mondial, Jannik Sinner a maintenu sa domination en 2024 lors de l'US Open, en s'imposant dimanche dernier en finale face à Taylor Fritz, numéro 12 au classement ATP. Largement dominé, l'Américain, attendu par tout un peuple pour le premier titre en Grand Chelem chez les hommes depuis 2003, n'a rien pu faire face à la solidité de l'Italien. D'ailleurs, à en croire Julien Varlet, Jannik Sinner est le nouveau Novak Djokovic.
Sur le toit du monde à la suite de sa victoire en finale de l'US Open dimanche, Jannik Sinner réalise une année 2024 hors du commun, avec ses deux premiers titres en Grand Chelem notamment. Largement installé à la place de numéro 1 mondial, qui ne devrait pas lui échapper jusqu'au prochain Open d'Australie, l'Italien a semblé indéboulonnable face à ses adversaires à New York. Impressionnant à l'échange comme dans l'attitude, surtout avec ses déboires autour du dopage dernièrement, il fait beaucoup penser à un certain Novak Djokovic lorsqu'il est au sommet de son art.
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— le10sport (@le10sport) September 10, 2024
Un joueur si régulier
Alors qu'il reste encore une fin de saison à disputer, Jannik Sinner a joué 60 matches cette année, et il en a remporté 55. C'est dire si les statistiques rappellent celles du Big 3 à leur grande époque. Cette année, l'Italien a su faire évoluer son niveau de jeu et à l'heure actuelle, il n'y a pas grand monde qui puisse lui résister à l'échange. « Dans les moments chauds, Fritz baisse un tout petit peu alors que le niveau de Sinner ne fluctue pas. C’est ça qui fait sa force. Sinner, ce n’est peut‐être pas le mec qui va faire les coups d’un Alcaraz, mais dans la régularité, il est là. Il arrive à faire plier ses adversaires par sa cadence, par le fait de ne pas rater » analyse Julien Varlet, ancien 135ème mondial à l'ATP, pour L'Equipe.
« C'est Djokovic 2.0 »
Au lendemain de sa victoire à Cincinnati il y a trois semaines, Jannik Sinner a vu éclater publiquement une affaire de dopage le concernant. La polémique a évidemment enflé et même s'il n'avait rien à se reprocher, il devait composer avec les remarques, le regard des gens et même les sifflets du public lors de son premier match à l'US Open. « Et au niveau mental, qu’il gagne ou qu’il perde, tu ne vois jamais rien sur son visage. C’est hallucinant. Tu as l’impression que le mec a déjà 30 ans de circuit. Il ne montre rien. En fait, Sinner, c’est Djokovic 2.0. C’est une machine » conclut Varlet.