Tennis : Grande révélation pour la dernière de Nadal !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

L’heure de la fin approche pour Rafael Nadal. Plombé par son physique ces derniers mois, l’Espagnol a annoncé sa retraite au terme de la Coupe Davis, se déroulant à Malaga du 19 au 24 novembre, mais sa participation devrait être minime selon le directeur du Masters 1000 de Paris-Bercy Cédric Pioline.

La phase à élimination directe de la Coupe Davis s’annonce particulièrement symbolique cette année. Rafael Nadal a en effet choisi cette compétition pour sa dernière apparition sur les courts, du 19 au 24 novembre à Malaga (Espagne). « Je suis très enthousiaste à l’idée que mon dernier tournoi soit la finale de Coupe Davis, et d’y représenter mon pays. Je pense que c’est une façon de boucler la boucle quand l’une de mes premières grandes joies comme joueur professionnel fut la finale », s’était justifié Nadal. L’Espagnol, toujours en proie à des problèmes physiques, devrait néanmoins se contenter du minimum pour sa fin de carrière.

« Je pense qu’il jouera seulement le double pour faire ses adieux et ne pas compromettre le résultat de l’équipe »

« Il est difficile de savoir s’il se sent bien et s’il pense pouvoir apporter quelque chose. D’après ce que je sais de lui, je pense qu’il jouera seulement le double pour faire ses adieux et ne pas compromettre le résultat de l’équipe pour son besoin personnel de dire au revoir », confie Cédric Pioline, directeur du Masters 1000 de Paris-Bercy.

« C’est clair dans sa tête »

« Il y a une forme de risque (de ne pas jouer avant) mais il se connaît bien, il a toute une équipe et je pense que c’est clair dans sa tête, poursuit Cédric Pioline auprès de Tennis Majors. Moins on joue, moins on a de rythme. Moins on a de rythme, moins on a confiance. Ce qui est sûr, c’est qu’avec toutes ses blessures en deux ans, d’autres auraient jeté l’éponge plus tôt. Il faut reconnaître qu’il a tenu bon et qu’il a choisi quand et où arrêter. C’est inestimable ».

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