Tennis : Djokovic pousse un coup de gueule
Jean de Teyssière

Depuis 2019, le format de la Coupe Davis a totalement changé. Désormais, il n'y a plus le principe des matchs domicile-extérieur qui faisait le charme de la compétition durant 119 ans. Elle se déroule maintenant durant une semaine sur terrain neutre et est largement critiquée par les joueurs. Novak Djokovic en a d'ailleurs rajouté une couche ce mercredi.

Les phases à élimination directe de la Coupe Davis ont commencé avec un premier qualifié pour les demi-finales : la Finlande. Les joueurs finlandais ont disposé du Canada en remportant le quart de finale 2-1 et seront opposés soit à la République tchèque soit à l'Australie. Jeudi, ce sera au tour de la Serbie de Novak Djokovic, qui affrontera la Grande-Bretagne. Tous les matchs de ces phases à éliminations directes sont joués à Malaga, en Espagne.

«Le fait que nous n’avons pas joué en Serbie depuis de nombreuses années n’est pas génial»

Avant d'affronter la Grande-Bretagne ce jeudi, Novak Djokovic a été interrogé en conférence de presse sur le schéma de la Coupe Davis et il semble vouloir voir du changement : « Personnellement, je pense que le meilleur format se situera quelque part entre l’ancien et le nouveau, mais je ne pense pas que ce soit le meilleur pour les nations participant au Groupe mondial. Le fait que nous, en tant qu’équipe, n’avons pas joué en Serbie depuis de nombreuses années n’est pas génial, parce que nous ne donnons pas l’occasion aux gens en Serbie de nous regarder jouer, en particulier aux jeunes, aux jeunes joueurs de tennis. »

«Les matchs domicile‐extérieur sont une caractéristique historique de la Coupe Davis»

« Je ne pense pas que nous soyons tous d’accord. Vous savez, nous aurons probablement des divergences d’opinion, mais je pense que les matchs domicile‐extérieur sont une caractéristique historique de la Coupe Davis, appuie Djokovic. Et maintenant, donner à une nation l’opportunité d’accueillir chaque année les huitièmes de finale pendant trois, quatre années consécutives, voire cinq, Madrid, Malaga, c’est trop, à mon avis. »

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