En remportant son 13e Roland-Garros, Rafael Nadal a rappelé qu’il était seul au monde sur terre battue. Une situation qui devrait à priori perdurer selon Juan Carlos Ferrero.
Personne ne peut contester la suprématie de Rafael Nadal à Roland-Garros. Sur l’ensemble de sa carrière, le Majorquin a remporté cent rencontres, pour seulement deux défaites. Avec désormais 13 coupes des Mousquetaires à son actif, l’Espagnol a une nouvelle fois rappelé cette année que sa domination Porte d’Auteuil était sans partage, mais également sans limite. À 34 ans, il n’a montré aucun signe d’une quelconque faiblesse ou usure dans son jardin, pour le plus grand désarroi de ses adversaires. Une situation qui devrait durer, selon l’ancien numéro 1 mondial Juan Carlos Ferrero.
« Il n’a pas de rivaux, pas de plafond »
Dans les colonnes de LasProvincial, l’Espagnol est revenu sur l’outrageuse domination de son compatriote à Roland-Garros : « Pour dire la vérité, avec Rafael Nadal, à Roland-Garros, c’est difficile de fixer une limite. Il n’a pas de rivaux, il n’a pas de plafond sur la terre-battue parisienne. Tant qu’il reste physiquement à son niveau actuel, il aura ses chances, dans ce tournoi, mais aussi dans beaucoup d’autres. Sur le central de Roland-Garros, il se régale car le court est très grand. Il joue profond. Il peut se mettre très long de la ligne tout en étant agressif, c’est une situation idéale pour lui. Je note aussi que son service s’est amélioré. » Ce dernier aspect est tout sauf un mystère, car c’est une des armes que Rafael Nadal a travaillé pour se perfectionner.