XV de France : Son traumatisme avec Antoine Dupont
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Malgré la victoire lors du dernier Tournoi des VI Nations, la défaite en quart de finale de la Coupe du monde à domicile contre l'Afrique du Sud n'a pas été digérée. Pour Dorian Aldegheri, il s'agit toujours d'un traumatisme pour la bande d'Antoine Dupont.

Quelques mois après sa terrible désillusion à la Coupe du monde, le XV de France a retrouvé le sourire en remportant le Tournoi des VI Nations notamment grâce à une magnifique victoire en Irlande. Les Bleus confirment donc qu'ils sont de retour à un très haut niveau, mais c'est loin d'être suffisant pour laver l'affront de la défaite contre l'Afrique du Sud au Stade de France en quart de finale du dernier Mondial. Les coéquipiers d'Antoine Dupont l'ont toujours en travers de la gorge. Dorian Aldegheri parle même de «traumatisme».

La défaite à la Coupe du monde n'est pas digérée

« On verra, je ne sais pas. Là, je me suis régalé au Tournoi et je prends du plaisir en club. En début de saison, tu m'aurais posé cette question, je t'aurais dit, "écoute, j'essaye déjà de survivre en club" (rires). Tu vois, tu ne peux pas savoir… Bien sûr que, quand tu y penses, c'est un Graal. Mais là, on revient avec le club et après ça se fera tout seul. Je ne suis pas un mec qui calcule. Je n'aime pas ça », reconnaît le pilier du Stade Toulousain dans une interview accordée à RMC Sport, avant de poursuivre.

«Le traumatisme de la Coupe du monde perdue»

« Le traumatisme de la Coupe du monde perdue, bien sûr, tout le monde en a parlé, et moi je suis d'accord avec eux, il y a une cicatrice et elle le restera. Tout ceux qu'ils l’ont joué et tous les mecs qui l'ont perdu, il y en a eu d'autres avant moi et des grands noms. Ils auront la cicatrice parce que t'es un compétiteur et t'as envie de gagner. Mais voilà, comme je t'ai dit, je ne me projette pas à l'avenir. Moi, je joue, tant que je me sens bien, il faut que je bosse, il faut que je continue à bosser et ne surtout pas penser à ce qui se passera demain. J'ai fonctionné comme ça depuis je ne sais pas combien d’années que je joue. J'ai été comme ça tout le temps. Je travaille et puis voilà », ajoute Dorian Aldegheri.

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