Dupont - Ntamack : La sortie cash de Fabien Galthié !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Ces dernières années, le rugby français peut se targuer d’avoir dans ses rangs certains des meilleurs joueurs de la planète, à l’instar d’Antoine Dupont et Romain Ntamack, amenant certains observateurs à dire que Fabien Galthié dirige la « plus belle génération de l’histoire du rugby français », de quoi agacer le sélectionneur des Bleus.

C’est incontestable, le XV de France dispose d’une génération en or incarnée notamment par Antoine Dupont et Romain Ntamack. De quoi parfois valoir des critiques à la sélection tricolore, pointée du doigt avant sa victoire au Tournoi des Six Nations pour son palmarès, notamment suite à son élimination du Mondial en France (2023) par l'Afrique du Sud (29-28) dès les quarts de finale. Interrogé par Midi-Olympique sur la « plus belle génération de l’histoire du rugby français », Fabien Galthié a vivement réagi.

« Comment pouvez-vous dire des choses pareilles ? »

« (Il éclate de rire) Je m’y attendais, à celle-là ! J’ai joué en équipe de France avec Blanco, Lagisquet, Califano, Pelous, Dominici, Benetton, Lamaison, Benazzi, Sadourny, Tournaire, Garbajosa, Gonzalez, Jauzion, Harinodoquy, Rougerie, Betsen, Magne, Ibanez… Et je parle uniquement des gens de ma génération, là… Il y en a eu beaucoup d’autres avant et beaucoup d’autres après… (Il marque une pause) Comment pouvez-vous dire des choses pareilles ? Ou alors, vous avez découvert le rugby en 2020… Mieux vaut tard que jamais, remarquez… », a répondu Fabien Galthié.

« Le XV de France, qui tournait à environ 40 % de victoires de 2011 à 2019, est aujourd’hui passé à 80 % »

« J’ai joué au rugby à toucher avec Jean-Pierre Rives et j’ai compris que c’était quelqu’un, "casque d’Or". Rien qu’au "touch", c’était compliqué de l’attraper… Mais allez-y… Continuez si cette idée de "génération" vous plaît tant que ça », poursuit le sélectionneur des Bleus, qui en a par ailleurs profité pour répondre aux critiques sur le manque de titres : « Regardons derrière nous, déjà. Je constate que le XV de France, qui tournait à environ 40 % de victoires de 2011 à 2019, est aujourd’hui passé à 80 %. Je dis aussi qu’on a gagné toutes nos tournées d’automne mais vu que celles-ci n’accouchent pas d’un trophée, vous considérez qu’on ne gagnait rien… Sachez enfin qu’avant le quart de finale de Coupe du monde contre les Boks, on était sur une série de vingt-quatre victoires en vingt-six matchs : il y avait eu une défaite en Irlande lors du Tournoi 2023 et une autre en match de préparation au Mondial, à Murrayfield, avec l’équipe de France B. C’est tout… Mais j’entends vos réserves par rapport au manque de titres… »

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