Urios, le coup de fil à un arbitre pour régler ses comptes !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Dimanche dernier, Clermont s'est incliné sur le terrain de l'UBB (22-18). Une rencontre suite à laquelle Christophe Urios, entraîneur de l'ASM, était remonté contre l'arbitrage. Ayant Kevin Bralley dans le collimateur, il n'a d'ailleurs pas hésité à lui passer un coup de fil pour avoir une franche explication. Un échange sur lequel est revenu Urios.

Il n'y a pas que dans le football que l'arbitrage fait polémique en France. En effet, c'est aussi le cas dans le rugby et c'est Christophe Urios qui s'est notamment pris la tête avec celui qui dirigeait la dernière rencontre de Clermont face à l'UBB : Kevin Bralley. En colère, l'entraîneur de l'ASM est même allé jusqu'à appeler cet arbitre pour avoir une explication.

« Une explication claire et franche le lendemain au téléphone »

« Sur le match, on est bon sur la discipline, car sur les 12 fautes, il y en a 6 en mêlée. On a eu une explication claire et franche le lendemain au téléphone. Je lui ai expliqué ma façon de penser de son arbitrage, il m’a expliqué la sienne de nos attitudes. On n’était pas complètement d’accord. Mais la conversation a eu le mérite d’être claire », a d'abord fait savoir Christophe Urios, rapporté par La Montagne.

« Je lui ai dit que c’était faux ! »

« En fait, notre option était de couper l’impact de l’UBB et lui (ndlr : l’arbitre), a interprété qu’on ne voulait pas jouer les mêlées. Je lui ai dit que c’était faux ! On voulait leur couper l’impact, surtout face à Tameifuna, car je pensais que l’on pouvait être plus fort ensuite sur une forme de mêlée. On n’a pas une mêlée assez régulière, on le sait. C’est un axe de travail depuis un moment. On sait aussi que nos adversaires appuient dessus, truquent parfois et nous font sortir de notre façon de penser la mêlée. On doit améliorer nos attitudes, ce sera important en vue du match à Bayonne avec Luc Ramos à l’arbitrage. On a besoin d’être exemplaire, car il faudra lui montrer une autre image », a ensuite poursuivi Christophe Urios.

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