Nouveau président de Provale, l’Union des joueurs de rugby professionnels, Robins Tchale-Watchou a fait le point sur divers sujets via Rugbyrama.
Deuxième-ligne de Montpellier, Robins Tchale-Watchou n’a éludé aucun sujet, à commencer par le dopage dans le rugby : « On n’a jamais dit qu’il n’y avait pas de dopage dans le rugby (…) Nous travaillons pour sensibiliser les joueurs sur le fait que le dopage n’apporte aucune garantie de performance sportive. Nous faisons cette sensibilisation à la base, auprès des centres de formation. On ne doit pas subir notre sport. Mais il ne faut pas se leurrer. Le sport de haut niveau, avec les attentes qu’il y a autour des gamins dans la durée, nécessite l’apport d’autres aliments que le steak ou les frites. Mais il y a une grande différence entre des compléments alimentaires qui sont labélisés, contrôlés, autorisés et des produits illicites. On ne parle pas du tout de la même chose. »
« S’IL FAUT UN JOUR EN VENIR À UNE GRÈVE… »
Honnête, il l’est également au moment d’évoquer les instances du rugby français : « Honnêtement, c’est vrai que nous avons du mal à être entendu par les instances mais avons-nous baisser les bras ? Non ! (...) Peut-être que notre poids politique est insuffisant mais nous allons faire tout ce qu’il faut pour être entendu. Et s’il le faut même, aller plus loin que ça. Si rien n’est fait pour que les joueurs puissent pratiquer leur sport dans les meilleures conditions, peut-être irons-nous au clash pour dire que ce n’est plus possible. Quand ? Comment ? Je ne peux pas le dire aujourd’hui. Mais s’il faut un jour en venir à une grève, j’aurais le courage politique de l’assumer. » Un message clair qui lance parfaitement son mandat à la tête de Provale.