Absent des terrains depuis le mois de mars et sa rupture des ligaments croisées du genou droit contre l'Irlande lors du Tournoi des VI Nations, Antoine Dupont est attendu en novembre pour son grand retour à la compétition. Une situation évoquée par Ugo Mola, l'entraîneur du Stade Toulousain.
Depuis sa grave blessure survenue en Irlande le 8 mars dernier lors du Tournoi des VI Nations, Antoine Dupont est épié dans sa rééducation afin d'essayer de deviner lorsqu'il pourrait revenir sur les pelouses. Un retour prévu pour le mois de novembre, ce qui signifierait une absence totale de huit mois, ce qui semble logique pour une rupture des ligaments croisés. Et alors que le Stade Toulousain dispute son premier match officiel de la saison ce dimanche soir à Clermont en Top 14, Ugo Mola s'est d'ailleurs prononcé sur le grand retour de son capitaine.
Ugo Mola évoque le retour d'Antoine Dupont
« On vit dans un monde où les réseaux sociaux sont très présents. Ils donnent l’impression qu’Antoine est plus souvent ailleurs qu’à Toulouse. Je peux pourtant vous assurer qu’il passe beaucoup de temps avec nous. Il était par exemple au stage de reprise à Saint-Brieuc. La saison passée, Antoine a joué quatre matchs avec nous avant de se blesser [le 8 mars face à l’Irlande lors du Tournoi des Six Nations]. C’est peu. Il a envie de rejouer très vite. Mais c’est quand même une deuxième rupture des croisés du même genou. La première fois [en 2018, déjà contre l’Irlande], il était revenu environ huit mois après et était parti quasiment directement en tournée avec l’équipe de France. Je ne dis pas qu’on fera la même chose. On va être très vigilants sur son retour. On n’est plus à une semaine près », assure-t-il dans une interview accordée au JDD.
«Il a envie de rejouer très vite»
De manière générale, Ugo Mola regrette les cadences infernales désormais imposées dans le rugby, et rappelle que cela a provoqué plusieurs blessures la saison dernière : « On a eu aussi notre lot de blessures et pas seulement celle d’Antoine Dupont. Peato Mauvaka [ligaments croisés fin avril] et Ange Capuozzo [fracture du péroné début juin] se sont par exemple blessés. À chaque fois, le groupe a dû s’adapter. Nous avons utilisé 52 joueurs et 37 ont marqué des essais. Quand vous comparez avec les autres équipes, on a un mode de fonctionnement un peu différent qui demande beaucoup d’énergie et impose au staff d’être tout le temps en éveil, ce qui est éprouvant psychologiquement. D’où la nécessité d’avoir bien coupé cet été ».