Formé au Stade Toulousain, Romain Ntamack n’exclut pas un futur loin du Top 14. Dans un entretien avec L’Équipe, le joueur du XV de France exprime son intérêt pour les États-Unis, l'Australie ou encore le Japon. Une démarche de progression saluée par Sarah Pitkowski, dressant un parallèle avec Frédéric Michalak.
A 25 ans, Romain Ntamack ne s’interdit pas d’explorer de nouveaux horizons à l’avenir. Formé au Stade Toulousain, l’international français a révélé qu’il ne serait pas contre l’idée d’entamer un nouveau challenge dans sa carrière. « En France, non. Mais à l'étranger, ça me plairait bien, a confié le coéquipier d’Antoine Dupont dans un entretien accordé à L’Équipe. Le rugby aux États-Unis va sûrement se développer encore plus avec l'organisation de la Coupe du monde 2031. J'aime bien aussi l'Australie et le Japon. Mais je suis loin d'avoir commencé les démarches (rires) ».
Ntamack comme Michalak ?
Une idée validée par Sarah Pitkowski dans les Grandes Gueules du Sport. « Ça a du sens car il y a eu un précurseur, c’est Fred Michalak, estime la consultante de RMC. Oui, il était au sommet de son art, et il disait qu’il voulait aller découvrir un autre type de rugby, et il est allé en Afrique du Sud. »
« Ça participe à la construction de sa carrière »
« Ntamack, un peu comme Antoine Dupont, ces joueurs-là ne sont jamais allés jouer dans l’hémisphère sud car on ne les met pas sur cette tournée d’été pour la protection des joueurs, ajoute Sarah Pitkowski. Les spécialistes rugby m’ont expliqué qu’aller découvrir un autre univers, un autre rugby, aller jouer en Nouvelle-Zélande, en Australie ou en Afrique du Sud, c’est particulier. Je trouve que c’est une démarche de progression, d’ouverture sur autre chose. Et ce n'est pas parce qu’il va aller jouer en Afrique du Sud pendant une ou deux saisons qu’il ne reviendra pas à Toulouse après, ça participe à la construction de sa carrière. »