Le capitaine de l'OM a eu besoin d'une demi-heure de jeu pour marquer un but et envoyer son équipe en quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Le Brésilien avait pavé le terrain un peu plus tôt.
Détracteurs de Brandao, levez le doigt. Bizarre, il n’y a plus personne. Le Brésilien, si l’on excepte son premier but un peu chanceux, a mis tout le monde d’accord ce mercredi à Geoffroy-Guichard. Par deux fois, Brandao a remis Marseille sur le droit chemin car Saint-Etienne avait clairement envie de faire plaisir à ses supporters (Sako et Bergessio avaient fait trembler les filets). Mais l’OM aussi. Et surtout préparer au mieux le tournant de la saison de Ligue 1, dimanche, à Bordeaux. Alors qu’on se dirigeait tout doucement vers la prolongation, qui est venu ajouter son grain de sel et faire pencher la balance ? C'est Brandao.
Celui-ci, suppléant de luxe dans le rôle du meneur de jeu qui incombe d’habitude à Lucho (auteur d’une bonne rentrée) ou Abriel (passeur décisif sur le premier but), envoie alors Niang (remplaçant de Ben Arfa à l’heure de jeu) battre une dernière fois Coulibaly (2-3).Laurent Blanc aura forcément étudier le comportement des deux buteurs marseillais du soir. Malheureusement pour l’OM%, en bon technicien qu’il est, il n’a pas dû attendre ce mercredi pour rapporter toutes leurs qualités à ses joueurs. Justement, quel traitement leur réservera-t-il dimanche à Chaban-Delmas, sachant que Niang pourrait cette fois-ci être titulaire ? La réponse viendra, soyons patients.