Le Top 14 dépouille l’Angleterre, voilà pourquoi !
Axel Cornic

Il est assez habituel de voir des stars étrangères signer en Top 14, surtout lors des saisons post-Coupe du monde. Mais cette fois le phénomène du côté anglais est d’une ampleur assez inattendue, avec Billy Vunipola et Manu Tuilagi qui ne sont que les derniers d’une très longue liste de nouvelles stars du championnat français.

C’est un véritable exode auquel on assiste en ce moment. Bien avant la Coupe du monde, de nombreuses stars anglaises ont décidé de traverser la Manche pour poser leurs bagages en France. La signature d’Owen Farrell au Racing 92 a notamment fait beaucoup de bruit, mais il est loin d’être le seul...

Une fuite des talents sans précédents

Jack Nowell, Henry Arundell, Lewis Ludlam, Kyle Sinckler, Jack Willis, Sam Simmonds... on ne compte plus les potentiels candidats au XV de la Rose qui ont décidé d’oublier leurs rêves internationaux pour rejoindre le Top 14. Oui, car la RFU impose aux internationaux d’évaluer en Championship s’ils souhaitent être candidats à la sélection, mais plus le temps passe et plus Steve Borthwick voit son vivier se réduire.

« Tous les internationaux qui ont signé en France l’ont fait pour des salaires égaux ou inférieurs à 25.000€ par mois »

Interrogé par Midi Olympique, un agent français a fait le point sur ce phénomène qui inquiète outre-Manche. « Les formations anglaises ne peuvent plus, à des rares exceptions, proposer des salaires supérieurs à 20.000€ par mois. Les clubs français bénéficient d’un effet d’aubaine » a-t-il expliqué. « Owen Farrell va toucher moins au Racing que Jonny Wilkinson quand il avait opté pour Toulon, ou encore Jonathan Sexton lors de son passage chez les Ciel et Blanc. C’est bien simple : tous les internationaux qui ont signé en France l’ont fait pour des salaires égaux ou inférieurs à 25.000€ par mois ».

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