Antoine Dupont lui fait vivre un calvaire, il aurait pu tout plaquer
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Remplaçant d'Antoine Dupont avec le XV de France, Maxime Lucu avait affronté le demi-de-mêlée du Stade Toulousain la saison dernière en finale du Top 14. L'UBB avait été humilié au terme d'une démonstration d'Antoine Dupont et ses partenaires (3-59). Maxime Lucu reconnaît qu'il aurait pu tout plaquer après cette déroute.

Qualifié pour la finale de la Champions Cup contre Northampton, l'Union Bordeaux-Bègles a pris sa revanche sur le Stade Toulousain en demi-finale. Les deux clubs pourraient toutefois se retrouver une nouvelle fois d'ici la fin de la saison pour déterminer le vainqueur du Top 14. C'était d'ailleurs l'affiche de la finale de la saison dernière. Une rencontre survolée par les coéquipiers d'Antoine Dupont qui s'étaient largement imposés au Stade de France (59-3).

Lucu au fond du trou après la défaite contre Toulouse

Une défaite vécue comme une véritable humiliation par Maxime Lucu qui reconnaît avoir remis en question son niveau et sa carrière sportive. « J’aurais pu lâcher, j’étais à deux doigts. Au fond de moi, je sentais que j’étais capable de faire beaucoup mieux », avoue le demi-de-mêlée de l'UBB dans une interview accordée à Stade 2. Entre temps, Lucu a toutefois pu relever la tête comme en témoigne son excellente saison qui pourrait permettre aux Bordelais de devenir champions d'Europe.

«J’aurais pu lâcher, j’étais à deux doigts»

Avec le XV de France aussi Maxime Lucu a impressionné. Durant le Tournoi des VI Nations, il avait d'ailleurs du pallier la grave blessure d'Antoine Dupont. Lors du choc en Irlande, le numéro 9 de l'UBB est donc entré en jeu avec une énorme pression puisque les Bleus devaient s'imposer pour conserver une chance de victoire finale. « J’avais la pression, la peur de mal faire les choses, la peur de rentrer sur le terrain. C’est terrible d’en arriver là. Je voulais juste prendre du plaisir. Contre l’Irlande, je me suis dit: "Quel bonheur d’être là, de jouer un match comme cela, important, une demi-finale, avec peut-être la victoire dans le Tournoi à la clé" », raconte Maxime Lucu.

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