C’était dans l’air depuis plusieurs semaines déjà, c’est désormais officiel : Siya Kolisi n’est plus un joueur du Racing 92. Le capitaine des doubles Champions du monde sud-africain n’aura tenu qu’une seule saison en Top 14 et il rentrera donc au pays, dans son ancienne franchise des Sharks.
Il faisait partie des joueurs les plus suivis du Championnat la saison dernière, mais également des plus grandes déceptions. Jamais on n’a en effet vu le véritable Siya Kolisi en Top 14, ou trop peu. C’est désormais trop tard, puisque le troisième-ligne de 33 ans a quitté la France.
Top 14 : Toulouse cartonne déjà sans Antoine Dupont ! https://t.co/iMJTXrKdMQ pic.twitter.com/us2bLUrz5W
— le10sport (@le10sport) September 9, 2024
Kolisi s’en va déjà
Comme annoncé durant toute l’intersaison, Kolisi cherchait une solution pour quitter le Racing 92, où il avait un contrat jusqu’en 2026. Via ses réseaux sociaux, le club francilien a finalement officialisé une résiliation de contrat, annonçant notamment que « les deux parties se remercient pour les moments sportifs passés ensemble ». L’explication du joueur n’a d’ailleurs pas tardé, avec une très longue interview publiée par L’Equipe, où il explique les raisons de cette séparation. « Je ne reviendrai pas au Racing cette saison. On a trouvé un accord avec le club. Je suis reconnaissant de la manière dont il a géré la situation » a déclaré le capitaine de l’Afrique du Sud.
« Je suis très bien payé et ça me donne le sentiment de voler le Racing »
« Quand j'y suis arrivé, je ne savais pas ce que deviendrait ma carrière internationale. Puis quand j'ai recommencé à jouer en sélection (...) mais j'ai réalisé que pour mon corps, je ne peux avoir de repos ! Et surtout, si je joue pour l'Afrique du Sud, je manque trois mois de la saison de Top 14 » a détaillé Siya Kolisi. « Je suis très bien payé et ça me donne le sentiment de voler le Racing. Il n'y a pas eu de malentendu entre nous, les discussions se sont bien passées. C'est triste, parce que je voulais aussi continuer, j'étais tellement content de venir, mais les choses ont changé ».