Comme tous les ans, les principaux cadres du XV de France ne participeront pas à la tournée estivale, dont le premier rassemblement est programmé pour le 16 juin prochain. Mais cette fois-ci elle se tiendra en Nouvelle-Zélande et cela a soulevé un vif débat concernant les contours de l’équipe qui affrontera les All Blacks à trois reprises.
La fin de saison nous promet encore des gros matchs, avec les barrages, puis les demi-finales du Top 14 qui vont rapidement arriver. Mais les débats tournent autour d’un tout autre sujet actuellement. C’est en effet la tournée estivale qui fait parler, puisque le XV de France se rendra dans ce qui considéré comme le pays du rugby, la Nouvelle-Zélande.
« On ne peut pas envoyer les joueurs les plus utilisés en tournée d’été »
Cette destination est rêve pour tout rugbyman et nombreux sont les cadres qui ont émis leur souhait d’y être. C’est le cas de Romain Ntamack, qui ne devrait toutefois pas être du voyage à cause de son temps de jeu élevé, sans oublier un genou fragile. De quoi relancer la colère en Nouvelle-Zélande, où l’on attendait plutôt l’équipe type du XV de France. « Si je comprends la polémique ? Bien sûr. Ce n’est pas faute d’expliquer, pourtant, pourquoi on ne peut pas envoyer les joueurs les plus utilisés en tournée d’été... » a expliqué Fabien Galthié, dans le Midi Olympique.
« Qui peut jouer cinquante matchs de rugby par saison ? Personne ! »
« Les rugbymen français ont potentiellement trente-sept rencontres à disputer avec leur club, auquel on ajoute dans l’absolu onze matchs du XV de France. Qui peut jouer cinquante matchs de rugby par saison ? Personne ! » a assuré le sélectionneur du XV de France, qui va bientôt annoncer la liste des sélectionnés. « Au-delà de vingt-cinq feuilles de match et 2.000 minutes disputées, les facteurs limitant la performance et le développement du joueur son démultipliés. C’est un enjeu de santé publique ».