«J’en ai plein le c**», Urios explose en public
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Le Stade Rochelais a lancé sa saison à domicile par une victoire contre Clermont (34-16). Mais le score ne reflète pas la physionomie d’un match accroché où les Auvergnats ont longtemps cru à l’exploit. Pour Christophe Urios, le scénario et certaines décisions arbitrales laissent un goût amer malgré l’intensité proposée.

Le résultat final, 34-16, est particulièrement sévère pour Clermont au vu de la physionomie du match. Opposés à La Rochelle dans un stade Deflandre en fusion, les Auvergnats ont longtemps tenu la dragée haute à leurs hôtes. Bien organisés et solides en conquête, ils ont souvent mis les Rochelais sous pression, mais n’ont pas su concrétiser leurs occasions. À l’inverse, le Stade Rochelais a fait preuve d’un réalisme clinique en transformant ses rares temps forts en points. L’écart de 18 points à l’arrivée ne reflète pas l’intensité des débats, tant Clermont a rivalisé pendant une grande partie de la rencontre.

La colère d'Urios

Ce contraste entre contenu et résultat nourrit logiquement le sentiment d’injustice exprimé par Christophe Urios après la sirène. Après le coup de sifflet final, il n'a pas caché son amertume. « Plein de sentiments m'animent. La colère, la frustration et la déception au vu du résultat final. Mais il faut prendre un peu de hauteur par rapport au match. On n'est pas cher payé. On méritait bien mieux, évidemment. Au minimum le bonus défensif, même si à un moment donné, je pensais qu'on allait gagner le match. Le tournant de la rencontre vient de l'essai refusé à Alivereti Raka, ce que je ne comprends pas d'ailleurs. Mais bon, c'est une autre affaire... » a confié le coach de Clermont dans des propos rapportés par L'Equipe.

« Ça fait chier »

En conférence de presse, Urios s'est ensuite agacé. « En revanche, il y a plusieurs trucs qui me gonflent. Ces appels vidéos, j’en ai plein le c… Ces introductions pas droites sur les mêlées aussi. Il y a en quatre qui sont sifflés à chaque match alors que ça fait 20 ans que c’est comme ça. Aujourd’hui, on veut faire les cowboys avec des introductions au milieu. Ça fait chier tout  le monde et surtout les spectateurs. Les matchs durent 85, 90 minutes maintenant. Il y a les appels vidéos, je ne sais même plus combien il y en a aujourd’hui. Bref… » a-t-il laché.

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