Humilié par Galthié, il va se venger sur Ntamack !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Ce sera l'un des duels à suivre lors du choc opposant l'UBB au Stade Toulousain. Matthieu Jalibert et Romain Ntamack, les deux ouvreurs, vont se livrer une belle bataille et pour le journaliste Christophe Cessieux, le Bordelais aura même l'intention de se venger après avoir été humilié par le XV de France.

Ce dimanche, l'UBB et le Stade Toulousain vont se disputer le dernier billet pour la finale de la Coupe des champions afin d'y retrouver Northampton. Et le duel entre les deux ouvreurs français sera particulièrement à suivre puisque Romain Ntamack sera très attendu par Matthieu Jalibert qui n'a probablement toujours pas digéré la façon dont il a été traité par le staff du XV de France durant le Tournoi des VI Nations comme le souligne le journaliste Christophe Cessieux.

Jalibert-Ntamack, le gros duel

« Ils (les Bordelais) arrivent avec l’envie de revanche. Tu ne crois pas que Matthieu Jalibert, qui a été humilié par le staff du XV de France durant tout l’hiver, on lui a dit: "mon gars, tu n’as même pas ta place, il y a un, deux, trois ouvreurs toulousains devant toi". Tu crois qu’il n’a pas envie aujourd’hui de se faire Romain Ntamack sur le terrain ? Lui montrer que le taulier, c’est lui, et pas Ntamack ? », demande-t-il au micro de RMC, avant de poursuivre.

«Tu crois qu’il n’a pas envie aujourd’hui de se faire Ntamack sur le terrain?»

« Si tu perds demain (dimanche), et de manière assez lourde, là tu vas vraiment commencer à douter. Et tu te diras que tu n’y arrives pas lors des matches importants. Je pense que cette défaite de l’UBB contre le Stade Toulousain (en finale du Top 14) compte encore de manière positive. Yannick Bru s’est appuyé là-dessus pour ne pas commettre les erreurs de l’année dernière, à savoir un manque de turnover, une équipe-type exceptionnelle qui manquait de fond et de banc. Il a réussi en s’appuyant sur cette défaite à complètement changer l’âme de cette équipe », ajoute Christophe Cessieux.

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