Christophe Urios, ses appels intimes sont dévoilés
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Alors que son groupe a remporté la rencontre face au Stade Français ce samedi (55-20), Christophe Urios s'est livré sur sa routine d'avant match. Le coach de Clermont a révélé qu'il aimait discuter avec sa femme avant de s'isoler pour mieux sentir la pression de la rencontre et se préparer au mieux.

Clermont s’est replacé dans la course à la phase finale en remportant sa rencontre face au Stade Français ce samedi. Septième avant la dernière journée, le club entraîné par Christophe Urios peut encore croire à une qualification. Comme souvent, le technicien clermontois a appelé sa femme Isabelle avant cette rencontre pour parler de tout et de rien.

Urios raconte ses appels avec sa femme

« Ici, je téléphone dans le couloir du vestiaire, à l’extérieur c’est souvent sur la pelouse avant que les joueurs arrivent pour l’échauffement. Je suis très attaché à cette habitude, à ce rituel. Ces coups de fil me font basculer dans le match en fait. Tu es où ? Tu fais quoi ? Le petit est déjà au stade pour jouer ? On ne se dit rien de rare » a déclaré Urios. Sa femme connaît le rendez-vous et essaye de répondre présent. « La conversation est très souvent anodine et ne dure pas longtemps. Il arrive que je loupe l’appel mais là, je suis aussi mal que lui. On a peut-être peur que ça porte malheur (rires) » a-t-elle lâché dans des propos rapportés par La Montagne.

Urios aime la solitude avant le coup d'envoi

Après cet appel, Urios s’isole et évite de croiser ses adversaires. « Je ne les évite pas, mais je ne veux pas les voir. Et si je les croise, je ne parle pas. Pour moi, lors de l’échauffement, on est déjà dans le rapport de force. En fait, ce n’est pas un problème de relation. À ce moment-là, je suis dans mon match et je ne veux pas me disperser. Parfois, mon ressenti d’avant-match n’est pas bon et on gagne. D’autres fois, c’est l’inverse et c’est frustrant. Le plus terrible, c’est quand je devine le truc qui ne va pas bien se passer et que ça arrive. De ne rien avoir pu faire pour l’éviter me rend dingue » a confié le coach de Clermont.

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