Après avoir passé beaucoup de temps à concourir chez Mercedes, Lewis Hamilton a rejoint Ferrari en 2025, et dans quelques jours, il prendra part au Grand Prix d'Australie dans la voiture rouge. Les essais ont montré qu'il était plutôt en forme, même si son coéquipier Charles Leclerc semble être largement au-dessus. Helmut Marko estime que tout pourrait s'écrouler pour Lewis Hamilton s'il n'arrive pas à suivre le même rythme.
Alors qu'il vient de fêter ses 40 ans, Lewis Hamilton affiche encore de grandes ambitions pour la fin de sa carrière. Le pilote britannique va bientôt commencer sa saison 2025 et tenter de s'illustrer sur les différentes courses prévues au programme cette année. Mais tous les observateurs ne sont pas forcément confiants sur ses chances de réussite, à l'image de Helmut Marko, conseiller de Red Bull.
Hamilton à la traîne par rapport à Leclerc ?
Recruté chez Ferrari pour évoluer aux côtés de Charles Leclerc, Lewis Hamilton a pu faire, comme tous les autres pilotes, ses premiers essais à Bahreïn. Le Britannique n'a pas manqué d'exprimer sa joie, même s'il n'est pas encore dans la meilleure allure. « Ferrari est, selon nos calculs, le troisième écurie la plus solide, juste devant Mercedes. Et à Bahreïn, Leclerc était clairement plus rapide qu’Hamilton. Mais c’est normal. Leclerc connaît l’équipe, il connaît la voiture. Hamilton a fait beaucoup de tours et s’est progressivement amélioré, mais il n’était pas tout à fait au niveau de Leclerc. Mais c’est le début » avertit Helmut Marko dans des propos rapportés par Nextgen-Auto.
Un danger pour Hamilton ?
Le premier Grand Prix de la saison à Melbourne est programmé pour le 16 mars prochain. Il faudra peut-être un peu de temps à Lewis Hamilton pour s'adapter à sa nouvelle voiture, mais à son âge, on sait que les contreperformances pourraient être un peu décevantes. « Nous savons que Hamilton peut progresser de manière surnaturelle, mais il se pourrait aussi que si les facteurs ne s’alignent pas, et qu’il ne voit aucune chance de gagner, sa motivation baisse un peu » poursuit Helmut Marko.