Le transfert de Lewis Hamilton vers Ferrari est un changement historique pour la Formule 1. Après douze ans chez Mercedes, le Britannique fait face à un défi de taille : s'adapter à une monoplace radicalement différente comme il l’a expliqué à une semaine de la première course de l’année 2025.
L’attente arrive enfin à son terme. La saison 2025 de Formule 1 débutera en Australie du 14 au 16 mars prochain, un rendez-vous très attendu par les fans de la discipline qui s’impatiente à l’idée de voir Lewis Hamilton au volant de sa nouvelle monoplace. Après douze années passées chez Mercedes, le Britannique a choisi de rejoindre Ferrari, un changement de taille.
« Avec la Ferrari, il y a une énorme marche à franchir »
« Tout est complètement différent, a reconnu Lewis Hamilton avant le coup d’envoi de la saison. Avant de prendre le volant [de la Ferrari], je pensais : ‘C’est juste une autre Formule 1’. Quand je suis passé de McLaren à Mercedes [en 2013], il y avait des ressemblances. Les deux châssis avaient un moteur Mercedes : le son, les vibrations étaient identiques. Avec la Ferrari, il y a une énorme marche à franchir, tout est très différent. En particulier, les réglages et la terminologie qu’utilisent mes ingénieurs. »
« Apprendre une nouvelle manière de travailler »
A entendre le Britannique, un temps d’adaptation est donc nécessaire. « Il est rare qu’on s'installe dans une voiture et que tout s’ajuste parfaitement du premier coup, poursuit l’ancienne star de Mercedes, rapporté par F1i. Le volant [de la Ferrari] n’a rien à avoir avec ce que je connaissais. Les réglages des interrupteurs, le logiciel… tout est différent. (…) Les réglages sont très différents, comme la répartition de freinage par exemple. Il ne s'agit pas nécessairement pour moi de désapprendre ce que je faisais avant, mais plutôt d’apprendre une nouvelle manière de travailler, de comprendre comment cette voiture aime être conduite. Elle doit être pilotée différemment. Pour parvenir au même résultat, les sensations sont très différentes au volant. Mais je n'ai pas l'impression de devoir trop changer mon style de pilotage. Je me sens plutôt à l'aise. On verra au fur et à mesure des courses à quel point je devrai m'adapter et faire des ajustements. Je suis encore en train de m'acclimater. Il m'a fallu environ six mois chez Mercedes pour remporter ma première victoire. J’ignore combien de temps il faudra pour gagner mon premier Grand Prix en rouge, mais je fais tout ce que je peux pour être prêt. »