Arrivé en grande pompe chez Ferrari durant l’intersaison, Lewis Hamilton connaît de grosses difficultés d’adaptation au sein de la Scuderia. Le septuple champion du monde ne parvient pas à faire la différence, et se voit devancé par son coéquipier Charles Leclerc. Ancien ingénieur au sein de l’écurie italienne, Rob Smedley a révélé quel était le gros problème pour le Britannique.

Le début de saison de Lewis Hamilton avec Ferrari n’est pas celui auquel les observateurs s’attendaient. Après un transfert retentissant, le septuple champion du monde, attendu au tournant, ne parvient pas à faire la différence. Pour Rob Smedley, ancien ingénieur au sein de l’écurie italienne, le problème se situe majoritairement au niveau de la SF-25.
« Elle ne convient certainement pas au style de conduite de Lewis »
« La voiture n’est pas facile à conduire. Elle ne convient certainement pas au style de conduite de Lewis. Charles peut la maîtriser un peu mieux sur un seul tour chronométré. Quand vous avez un virage à grande vitesse dans un virage à vitesse moyenne-élevée, vous avez besoin d’un arrière vraiment solide. Nous avons vu par le passé que lorsque Lewis n’a pas cette [stabilité du train arrière] sur laquelle il peut s’appuyer, [il a du mal]. Si la voiture est un peu à la traîne, il n’est pas content et il ne peut pas en tirer le meilleur parti », a ainsi confié ce dernier au sein du podcast F1 Nation.
« Il n’y aura pas une chose qui sera une solution miracle »
« C’est son style de pilotage. Je pense qu’il y a un manque général de performance. Il y aura de toutes petites marges. Il n’y aura pas une chose qui sera une solution miracle qui puisse faire que la voiture devienne soudainement meilleure. Il y aura juste une série de choses à faire. Ils sont dans cette position en ce moment. Ils sont là où ils sont. C’est là que l’on voit leur véritable force. Peuvent-ils s’en sortir ? Peuvent-ils être plus performants ? », a conclu Rob Semdley.