Alors que Ferrari connait un début de saison des plus délicats, incarné par la grande méforme de Sebastian Vettel, Flavio Briatore estime que l’écurie italienne est au bord de l’implosion à l’heure actuelle.
« Je ne suis pas content aujourd’hui. La voiture n’était pas trop mal au début de la qualification et après c’était de pire en pire. Il faut qu’on travaille sur ces problèmes car ce n’est plus possible », lâchait dépité Charles Leclerc ce samedi après la séance de qualification pour le Grand Prix de Barcelone qui se tiendra ce dimanche. Une course au cours de laquelle le monégasque ne partira qu’en neuvième position, tandis que Sebastian Vettel s’élancera à la onzième place. Cette session de qualifications s’est donc avérée être une nouvelle contre-performance pour la Scuderia qui connait un début de saison bien en-dessous des attentes, et cela en dépit des éclairs de Charles Leclerc. Son coéquipier allemand, qui terminera son contrat chez Ferrari en fin de saison, est bien plus en difficulté et semble voir ses relations avec son écurie progressivement se dégrader, comme en atteste le fait qu’il n’ait pas dit un seul mot à son équipe lors de la séance de qualifications. Et aux yeux de Flavio Briatore, l’ancien patron de Renault, l’écurie basée à Maranello doit absolument rectifier le tir au plus vite sous peine d’exploser de l’intérieur du fait de la situation de Sebastian Vettel et de ses résultats.
« C’est toute la mentalité qui doit changer »
« Le malaise chez Ferrari est revenu. L’équipe a plus de ressources à sa disposition mais navigue désormais en milieu de peloton. De plus, l’insatisfaction de Sebastian Vettel est énorme et il ne faudra probablement pas longtemps avant que cette bombe explose. Ce n’est pas qu’un homme qui doit tout changer, c’est toute la mentalité qui doit changer. Ferrari est devenue compétitive en 2000 car ils avaient pris sept ou huit ingénieurs de Benetton. Des hommes comme Ross Brawn et Rory Byrne. Ce n’est pas assez pour Ferrari actuellement. Ils doivent trouver comment ils ont des problèmes avec l’aéro à chaque fois. Ils ont une soufflerie avancée, ils ont utilisé un moteur l’an dernier qui est désormais freiné, et on peut le voir. Tout doit bien se passer si l’on veut être rapide. Les pilotes doivent être capables de piloter avec un esprit libre, la voiture doit bien fonctionner, l’aéro doit être bon, mais Ferrari est lente dans toutes les conditions. C’est bizarre, car une voiture lente est parfois rapide sous la pluie. Mais pas la Ferrari », a expliqué Flavio Briatore dans des propos rapportés par NextGen-Auto.com.