Formule 1 : Le coup de gueule de Vettel sur les journalistes !
La rédaction

Visé par de nombreuses critiques, notamment en Italie, Sebastian Vettel a répondu fermement aux journalistes à propos de la consigne donnée par son directeur en Chine.

Les décisions de Mattia Binotto sont peu à peu en train de créer la polémique dans le paddock. Lors du Grand Prix de Chine à Shanghai ce dimanche, une consigne a été donnée par le directeur de Ferrari à Charles Leclerc lui demandant de céder sa place à Sébastian Vettel, pourtant moins rapide. Après cette décision non payante de la part du directeur italien, qui a vu la monoplace de l’Allemand finir troisième et celle du Monégasque cinquième, plusieurs critiques sont retombées sur le quadruple champion du monde, l’accusant de profiter de son statut de premier pilote pour pouvoir dépasser son coéquipier. Mais il n’entend pas l’affaire de la même façon.

« C'est juste du mauvais journalisme, de mon point de vue »

Dans des propos rapportés par Motorsport.com, Sebastian Vettel ne mâche pas ses mots envers les journalistes : « Je veux être devant Charles, il veut être devant moi. Je n'ai pas très envie d'en dire plus, car c'est toujours un peu difficile, notamment avec ce que vous faites des réponses. C'est juste du mauvais journalisme, de mon point de vue. Mais je ne suis pas journaliste pour juger. Donc vous ne devriez pas prendre mon jugement personnellement. Je ne suis pas sûr de vouloir répondre, car je suis un petit peu contre la manière dont vous, vous tous, travaillez. Car vous enlevez des morceaux de réponses ici et là, et vous mettez ça sous un mauvais jour. Si vous me posez à nouveau la question dans une heure et demie dans le paddock, peut-être que je vous donnerai une réponse directe si vous ne l'écrivez pas ou ne l'enregistrez pas. On dirait que c'est la façon dont certains d'entre vous, peut-être pas tout le monde, travaillent. J'avais l'impression d'être plus rapide dans la voiture, on m'a demandé si je pouvais aller plus vite. J'ai répondu que je pensais pouvoir. C'est juste pénible de répondre encore et encore aux mêmes questions. La priorité va toujours à l'équipe. Ce genre de choses (les consignes) n'est jamais agréable, mais c'est un peu comme l'expression 'on ne récolte que ce que l'on sème'. Sur le moment, on essaie toujours de faire ce qui est correct. Ce n'est simple pour personne. » C’est dit.

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