Alors que Fernando Alonso fonde de grands espoirs pour la saison 2022, Alain Prost estime de son côté qu'il ne faut pas s'attendre à des miracles.
De retour en Formule 1 après deux saison d'absence, Fernando Alonso a conscience que cette saison, il ne luttera pas pour les podiums à la régulière. Toutefois, le double Champion du monde nourrit de grands espoirs pour 2022. « Je ne me vois pas monter sur la plus haute marche d’un podium de Grand Prix cette année. L’objectif, c’est 2022, quand la Formule 1 effectuera sa révolution technique. L’an prochain, je pense que tout le monde voudra gagner et se battre pour le titre mondial. Tout le monde repartira de zéro, et je croise les doigts pour nous ! », assure-t-il ces derniers jours. Directeur non-exécutif d'Alpine, Alain Prost est toujours peu optimiste.
«Il ne faut pas attendre des miracles de 2022»
« Je suis toujours un peu sceptique parce que je veux voir concrètement ce que ça va donner. Les règles sont très strictes alors que le temps et les moyens pour s’y préparer sont moindres. Cela devrait donc favoriser des écarts plus faibles entre les teams, mais pas forcément de grands changements. La marge laissée à la créativité des ingénieurs est de plus en plus ténue, même si des surprises sont toujours possibles, voire souhaitables. On ne verra sans doute pas des innovations spectaculaires. Il ne faut pas attendre des miracles de 2022, mais espérer que la hiérarchie sera plus serrée avec une bagarre plus intense entre les écuries », assure le quadruple Champion du monde dans les colonnes du Figaro.