F1 : Verstappen marque l'histoire, Red Bull n'en revient pas
Jean de Teyssière

Le record est désormais battu et Max Verstappen peut jubiler : il est le seul pilote de l'histoire de la Formule 1 à remporter dix courses consécutives ! Lors du Grand Prix d'Italie, le Néerlandais avait pourtant commencé à la deuxième place, ayant mis 15 tours pour dépasser le poleman et pilote Ferrari, Carlos Sainz. Forcément, à l'issue du Grand Prix, la joie était forte chez Red Bull.

Le Grand Prix d'Italie a offert une belle bataille entre Ferrari et Red Bull. En partant en pole position, juste devant Max Verstappen, Carlos Sainz savait que la pression sur ses épaules allait être très forte dès le début. Cela n'a pas manqué, le talent de Max Verstappen lui ayant permis de prendre la tête et de remporter son dixième Grand Prix d'affilée. Une première dans l'histoire de la Formule 1.

« Cela donne à Max dix victoires d’affilée, ce qui est un moment incroyable »

Via des propos rapportés par nextgen-auto.com, Christian Horner, le directeur de Red Bull, a réagi à la victoire de Max Verstappen en Italie : « Nous avons dû le faire à la dure. Les Ferrari ont été rapides aujourd’hui. Carlos défendait comme si sa vie en dépendait, donc Max a d’abord dû faire ce dépassement, puis nous avons pu creuser un écart. Cela donne à Max dix victoires d’affilée, ce qui est un moment incroyable. C’est un effort énorme de la part de chaque département. La Formule 1 est le plus grand sport d’équipe au monde et il faut que chaque membre de cette équipe fasse son travail. Cette victoire est due à tout le monde dans l’équipe Red Bull qui a fait un travail incroyable. Pour nous, gagner ici est énorme. »

« Jamais je n'aurais cru que cela soit possible »

Max Verstappen ne semblait pas mesurer la portée de son exploit à l'arrivée du Grand Prix : « Jamais je n'aurais cru que cela soit possible mais on a dû travailler pour cela aujourd’hui, et ça a rendu la course encore plus amusante. On avait un bon rythme, on était bons sur les pneus mais ils avaient une très bonne vitesse de pointe. C’était difficile de se rapprocher et il fallait espérer une erreur. J’ai dû le forcer à faire une erreur et il a bloqué, ce qui m’a donné une meilleure motricité à la sortie du virage 2. Et de là, on a pu faire notre propre course. J’ai essayé de rester patient, la course était longue, je voyais qu’il avait des problèmes avec les pneus arrière donc j’ai dû choisir mon moment. Tout semblait bon, on a eu un petit souci à la fin mais on avait creusé l’écart donc j’ai pu ralentir. »

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