Max Verstappen est né dans une famille folle de sport automobile. Son père, Jos, a lui aussi été un pilote de Formule 1 dans sa jeunesse et la réputation sévère du géniteur de Max pouvait laisser penser qu'il avait été forcé à faire du karting lorsqu'il était enfant. Une rumeur vite balayée par le triple champion du monde.
Le triple champion du monde de Formule 1 en titre, Max Verstappen, a commencé comme tous les pilotes avant lui : par le karting. Une discipline très compliquée, qui a révélé de nombreuses légendes du sport automobile. Le récent vainqueur du Grand Prix du Japon a expliqué d'où lui est venue cette passion.
«Ma mère a finalement convaincu mon père de m’acheter un kart»
Dans des propos rapportés par Nextgen-Auto, Max Verstappen se souvient de sa jeunesse et de son début dans le sport automobile : « À l’époque, j’ai vu un enfant plus jeune que moi conduire. Il avait trois ans, j’en avais quatre. J’étais sur le circuit avec ma mère parce que mon père participait à une course. Je lui ai dit que je voulais faire du karting moi aussi ! Elle a appelé mon père, qui a refusé et m’a demandé d’attendre mes six ans. Mais je n’ai pas changé d’avis et, six mois plus tard, ma mère a finalement convaincu mon père de m’acheter un kart. Il est très important que les parents ne vous imposent rien. En général, c’est bien qu’un enfant fasse du sport, mais c’est à lui de choisir ce qu’il veut faire. C’est ce qui m’est arrivé. Si la volonté des parents l’emporte, l’enfant risque de ne pas aimer ça et, en tant que professionnel, de ne pas apprécier suffisamment ce qu’il fait. »
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— le10sport (@le10sport) April 14, 2024
«J’ai reçu l’éducation la plus dure, mais aussi la meilleure possible»
« Ça n’aurait pas marché pour tout le monde, oui… Tous les enfants grandissent différemment, ils ont des personnalités différentes, donc sa façon de faire n’aurait pas marché pour tout le monde. Mais pour moi, c’était ce dont j’avais besoin ! Bien sûr, je me suis parfois demandé pourquoi il devait être si sérieux et si strict tout le temps. Mais aujourd’hui, je lui en suis reconnaissant. Grâce à ma formation, la F3, les premières années de Formule 1, tout ça ne pouvait plus me surprendre. Je n’ai eu aucune difficulté à m’intégrer dans le sport de haut niveau, car du karting à la F3, j’ai reçu l’éducation la plus dure, mais aussi la meilleure possible, explique Verstappen.J’étais parfaitement préparé mentalement à la Formule 1 et à ses difficultés. Mon père m’a donné beaucoup de conseils quand j’étais très jeune. Il m’a enseigné sa propre expérience, de sorte que ma préparation et mes essais étaient très professionnels. De plus, il savait déjà ce qu’il fallait pour la Formule 1, ce qui m’a permis d’apprendre les bases dès mon enfance. Cela m’a beaucoup aidé ! Ce qui m’a aussi beaucoup aidé, c’est que mon père savait ce qu’il faisait de bien et de mal. Il a essayé d’utiliser cette expérience pour faire de moi un meilleur pilote. Apprendre de ses erreurs, construire sur les points positifs. »