Devant subir une pénalité depuis le début de la saison, Red Bull dispose de moins de temps de développement que ses principaux concurrents. Un handicap de taille puisqu'en cas de problème, il faudra aller plus vite et trouver des solutions temporaires. Mais heureusement pour Red Bull et Max Verstappen, l'avance est trop grande pour être inquiétés.
Pour avoir dépassé le plafond budgétaire, Red Bull a été sanctionné d'une amende de 7M$ et d'une réduction de 10% du temps de soufflerie. Un handicap pas trop inquiétant pour le moment mais plus à moyen terme, pouvant être néfaste pour la monoplace de 2024. Cette année donc, Red Bull pourra effectuer 202 passages en souffleries et 1206 simulations par ordinateurs. Mercedes pourra par contre faire 256 tests en soufflerie et 1600 simulations.
«Nous avons un énorme écart à combler»
Mick Krack, le directeur d'Aston Martin qui est parvenu à monter trois fois sur le podium et qui fait office de concurrent à Red Bull pour le moment, ne voit pas cette pénalité de son rival comme un bonus, dans des propos rapportés par nextgen-auto.com : « Il est vrai que nous disposons de plus de temps de développement. Mais nous ne devons pas non plus oublier que nous avons un énorme écart à combler et nous devons également anticiper et respecter le fait qu’ils ne resteront pas immobiles, parce qu’ils ont encore un peu de temps de développement. Je pense donc que ce sera difficile, mais nous ferons tout pour améliorer notre voiture, non pas dans le but de combler un écart ou quoi que ce soit d’autre, mais simplement pour nous améliorer et poursuivre notre route. »
F1 : Max Verstappen pousse un nouveau coup de gueule https://t.co/nZ1X4aEEdU pic.twitter.com/CXAJDtKVEC
— le10sport (@le10sport) April 10, 2023
«Cela dépend de la façon dont on l'utilise»
Christian Horner, le directeur de Red Bull prend cette pénalité avec philosophie : « Je pense que, comme tout, cela dépend de la façon dont on l’utilise. Nous disposons d’un temps limité pour l’aérodynamique. Cela fait presque six mois que la pénalité a commencé et, bien sûr, elle n’affecte pas seulement la voiture de cette année, mais aussi celle de l’année prochaine. Mais on peut supposer que, jusqu’à ce qu’elle soit réinitialisée à la mi-saison, Aston a beaucoup de temps de recherche à sa disposition. Encore une fois, cela dépend la façon dont on l’utilise qui compte. Et certainement dans les limites du plafond budgétaire. »