C'est le jour-J ! Ce dimanche 5 mars, le championnat du monde de Formule 1 vont débuter, avec le Grand Prix de Bahrein. La veille, Max Verstappen a décroché la première pole position de la saison, et partira devant son coéquipier de Red Bull, Sergio Perez et le Monégasque de Ferrari, Charles Leclerc. Plus compliqué en revanche pour Alpine et Pierre Gasly, car le Français partira de la dernière place. Mais le Normand est positif et optimiste pour la saison à venir.
Dans un entretien accordé au journal Le Monde, Pierre Gasly est revenu sur son arrivée dans l'écurie française d'Alpine. Lui qui était auparavant chez Red Bull, dans l'écurie AlphaTauri évoque les différences et les ambitions d'Alpine.
«Une grande fierté de travailler avec Alpine»
En premier lieu, Pierre Gasly évoque son ressenti à l'idée de faire partie d'une écurie 100% française : « C’est une grande fierté de travailler avec Alpine. Quand j’ai commencé, petit, à regarder la Formule 1, dans les années 2000, (Fernando) Alonso a été titré champion du monde avec Renault (en 2005 et 2006). J’ai aussi gagné en Formule Renault en 2013 (une compétition européenne qui était organisée par le constructeur). En tant que Français, il y a toujours un certain attachement pour cette équipe. Depuis mon arrivée en F1, j’ai gardé des relations particulières avec elle. L’ADN tricolore y est très présent : la moitié de l’équipe est à Viry-Châtillon (Essonne), l’autre en Angleterre. Beaucoup de Français travaillent dans l’écurie. Et puis, avec Esteban (Ocon), ça fait un trio 100 % français et ça se ressent. »
F1 : Gasly-Ocon, la guerre des coéquipiers va continuer https://t.co/DOIWYGNFaK pic.twitter.com/TNJQPET7No
— le10sport (@le10sport) March 4, 2023
« Un désir fort de se battre aux avant-postes »
Pierre Gasly parle ensuite des ambitions de l'écurie d'Alpine : « C’est surtout le fait de travailler avec un constructeur qui est très différent, que ça soit en matière d’infrastructures ou de staff technique. Je dois dire que j’ai été impressionné en découvrant l’équipe de l’intérieur cet hiver. Je me rends compte du potentiel présent chez Alpine. Il n’y a pas vraiment de limite. Red Bull a un système qui marche bien : cela doit faire quinze ans qu’ils se battent régulièrement pour les deux premières places. Les écuries de Renault ont été dans cette position il y a maintenant quelques années. Il faut continuer à avoir de grandes ambitions avec Alpine. Il y a un fort désir de se battre aux avant-postes et d’investir encore plus. »