En 2019, Mercedes a vécu une tragédie : le décès de Niki Lauda, triple champion du monde de Formule 1 et président non exécutif depuis 2012. Une disparition qui a marqué l'écurie, tant l'homme de 70 ans était présent régulièrement dans le paddock et avait été d'une remarquable aide dans la conception de la monoplace ; ayant permis sept sacres de pilotes et huit titres d'écurie.
En 1976, lors du Grand Prix d'Allemagne, Niki Lauda est victime d'un grave accident avec sa Ferrari qui prend feu. Gravement brûlé au visage et touché aux poumons, le pilote autrichien est désormais défiguré, son visage gardant à vie ces traces de brûlures. En rentrant chez Mercedes en 2012, il permet à l'écurie de prendre énormément d'ampleur, en étant décisif sur la conception de la monoplace avec un moteur turbo-hybride qui marquera une révolution. Son poids dans cet équipe reste inégalé pour celui qui était « un phare » et qui manque toujours cruellement à Mercedes.
« Niki nous a manqué car il a toujours simplifié les choses »
Toto Wolff, le directeur de l'écurie Mercedes, a évoqué le départ de Niki Lauda et les conséquences indirectes de son décès dans des propos rapportés par nextgen-auto.com : « Niki nous a manqué toutes ces années parce que Niki a toujours simplifié les choses et les ramenait à ce qui comptait vraiment. Je dois penser à ce qu’il aurait dit et comment il aurait positionné les choses. Nous avons bien travaillé ensemble dans ce sens que parfois une simplification excessive peut vous conduire directement aux résultats. Mais il y a beaucoup de nuances. »
Mercedes fixe une date, calvaire terminé pour Hamilton ? https://t.co/5YMbbDwYTa pic.twitter.com/54KyCy6JMq
— le10sport (@le10sport) March 25, 2023
« Le chronomètre ne ment jamais »
Mais loin de se morfondre, Toto Wolff reste déterminé à trouver la clé pour sauver Mercedes et permettre à Lewis Hamilton d'enfin pouvoir concourir à la première place lors de chaque Grand Prix : « C’est un sport technique, alors peut-être que mon rôle était de le traduire de manière à ce que nous puissions réellement l’exécuter dans la conception de la voiture. Mais c’est très simple : le chronomètre ne ment jamais, et on voit sur les données ce qu’il nous manque et qu’il faut corriger. »