Max Verstappen resserre l'écart en Formule 1 après sa victoire au Grand Prix des États-Unis, menaçant la position de leader d'Oscar Piastri, dont les performances s’essoufflent depuis fin août. Jenson Button a livré son analyse sur la méforme de l’Australien, toujours en tête du classement général.
Petit à petit, Max Verstappen rattrape son retard. Vainqueur du Grand Prix des États-Unis, le champion en titre a décroché son cinquième succès de la saison au Texas, devançant Lando Norris et Charles Leclerc. Toujours en tête du classement général, Oscar Piastri est plus que jamais menacé, lui qui n’a plus remporté la moindre course depuis le 31 août, aux Pays-Bas.
« Une situation très compliquée »
Sur Sky Sports, Jenson Button a tenté d’expliquer la méforme prolongée d’Oscar Piastri, qui dispose de 40 points d’avance sur Max Verstappen et seulement 14 sur son coéquipier et dauphin Lando Norris. « C’est une situation très compliquée dans laquelle il se trouve. La voiture ne fonctionne pas comme il l’aurait espéré, ni comme elle fonctionnait en début d’année. Elle était tellement performante, ils étaient imbattables », reconnaît l’ancien pilote, rapporté par Nextgen-Auto.
« J’espère qu’Oscar a appris des échecs des autres »
« Maintenant, tu es un peu sur la défensive avec la voiture, et, personnellement, tu penses au championnat du monde. Donc tu te dis qu’il faut éviter de perdre des points sur certaines courses, ne pas faire d’erreurs, et c’est justement dans ces moments-là que les erreurs arrivent. Je dirais que j’ai été le premier à faire trop d’erreurs quand je me battais pour mon titre mondial à la fin, je me suis mis beaucoup trop de pression, et je ne l’ai pas très bien gérée. Mais j’espère qu’Oscar a appris des échecs des autres. Mark Webber le conseille, et il a traversé des périodes difficiles et qui l’aide à rester positif dans ce genre de situation. La voiture ne fonctionne évidemment pas pour lui, mais il n’a pas oublié comment piloter. Il doit se demander pourquoi il n’arrive plus à conduire cette voiture comme mon coéquipier ou comme avant. La pression monte quand les choses commencent à mal tourner, et tu peux alors te tromper un peu dans la direction à prendre pour les réglages. Il devient alors difficile de s’en sortir. Tout dépend des bonnes personnes que tu as autour de toi dans ces situations. Il a la tête sur les épaules, il est très intelligent, mais la pression est énorme. Au début, tu te dis ’je sais tout, comment ces gens pourraient m’aider ? C’est moi le pilote, celui qui se bat pour le championnat du monde.’ Mais ce n’est pas ça, c’est tout ce qui se passe en dehors de la voiture où tu peux encore progresser. C’est une pression qu’aucun pilote de course ne ressent avant de se battre pour un titre mondial en F1 », conclut Jenson Button.