Alors que son aventure chez Ferrari se complique course après course, de nombreuses théories commencent à émerger à propos de l’avenir de Lewis Hamilton. L’une d’entre elles évoquerait un retour du Britannique chez Mercedes à partir de la saison prochaine. Pour Ralf Schumacher, cette rumeur n’a aucun sens, et l’écurie allemande ne souhaitera jamais récupérer Hamilton.
De quoi sera fait l’avenir de Lewis Hamilton ? S’étant lui-même qualifié « d’inutile » à l’issue des séances de qualification du Grand Prix de Hongrie le week-end dernier, le Britannique ne parvient toujours pas à faire décoller son aventure chez Ferrari. Depuis plusieurs jours, certaines théories voient le jour sur les réseaux sociaux. L’une d’entre elles évoque notamment un retour du septuple champion du monde chez Mercedes. Ralf Schumacher n’y croit pas une seconde.
« Personne ne sait vraiment s’il sera aussi bon qu’avant »
« Lewis a 40 ans et a certaines attentes. Premièrement, les attentes financières sont élevées. Deuxièmement, combien de temps peut-il encore continuer ? Combien de temps voudra-t-il continuer ? Je pense que son niveau est toujours bon, mais personne ne sait vraiment s’il sera aussi bon qu’avant », a d’abord déclaré l’ancien pilote dans des propos relayés par Next-Gen Auto.
« Si j’étais directeur d’équipe, je choisirais un jeune pilote avec du potentiel »
« Et quand je regarde les rookies de cette année – Oliver Bearman fait un excellent travail, Isack Hadjar fait un excellent travail, Kimi Antonelli aussi quand ça colle – et nous avons déjà parlé de Gabriel Bortoleto. Ce sont quatre pilotes que l’on pourrait raisonnablement envisager. Et d’autres comme Alex Dunne et Arvid Lindblad montent dans le système Red Bull. Donc, je pense que les jeunes auront l’occasion de s’imposer. Je parierais sur l’avenir. On me détesterait pour ça, mais si j’étais directeur d’équipe, je choisirais un jeune pilote avec du potentiel. Quelqu’un que l’on peut façonner, quelqu’un qui s’adapte. Car je sais par expérience que plus on vieillit, plus on s’ancre dans ses habitudes », conclut Schumacher.