La Fédération Internationale de l’Automobile ne reculera devant rien pour redorer l’image de la Formule 1 et en faire un modèle aux yeux du monde. C’est pourquoi les sanctions seront doublement sévères en cas d’injures sortant dans la bouche des pilotes comme l’a assuré le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem. Et d’ailleurs, la quadruple champion du monde Max Verstappen en a déjà fait les frais.

Le 17 décembre 2021, dans la foulée de la gestion de la direction de course à Abu Dhabi jugée par beaucoup d’observateurs comme chaotique, Mohammed Ben Sulayem était élu président de la FIA à savoir la Fédération Internationale de l’Automobile. Plus de trois ans après son intronisation, l’ancien pilote de rallyes entre les années 80 et début du millénaire, a annoncé ces dernières heures vouloir mener une campagne claire : faire considérablement baisser les jurons et insultes en Formule 1, sous peine de recevoir des sanctions plus fortes que par le passé.
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«La FIA repose sur le respect, c’est notre socle»
Au cours d’une conférence de presse qui s’est déroulée sur le circuit de Jarama en Espagne, Mohammed Ben Sulayem a averti le paddock. « La FIA repose sur le respect, c’est notre socle. Nos plateformes ne doivent pas devenir des lieux d’incidents inutiles. Si vous utilisez des mots inappropriés, les parents déconseilleront ce sport à leurs enfants ».
Dans des propos relayés par F1i, le président de la FIA a pris un exemple simple pour démontrer la nouvelle politique qui sera mise en place : la sanction infligée à Max Verstappen la saison dernière dans la foulée d’un juron prononcé par le quadruple champion du monde en conférence de presse à Singapour.
«Verstappen a partagé son expérience avec des jeunes talents africains, un projet inspirant»
« Certains pensaient que je voulais le punir en lui faisant nettoyer des toilettes... Mais non. Il a partagé son expérience avec des jeunes talents africains, un projet inspirant ». a confié Mohammed Ben Sulayem. Comme F1i le souligne, ce fut la première fois que la FIA mettait en place une initiative sur le continent africain de sa longue histoire de 120 ans avec la présence de Max Verstappen au Rwanda.
«Nous ne sommes pas là pour punir, mais pour faire de la Formule 1 un modèle»
Pour finir, le patron de la Fédération Internationale de l’Automobile a justifié son propos en assurant que l’organisme ne deviendra pas une copie des forces de l’ordre. La volonté est claire : être un exemple. « Nous ne sommes pas là pour punir, mais pour faire de la Formule 1 un modèle. Si la Formule 1 veut rester une référence, elle doit montrer l’exemple. Le respect n’est pas une option, c’est un principe fondamental ».