Lewis Hamilton pourrait voir son rêve de piloter une monoplace en Afrique du Sud se réaliser avant la fin de sa carrière, lui qui a fêté ses 40 ans en janvier. La FIA a validé la rénovation du circuit de Kyalami, nécessaire en vue d’un potentiel retour d’une course de Formule 1 dans le pays.
C’est une étape décisive en vue du retour d’un Grand Prix d’Afrique du Sud. Alors que le circuit de Kyalami, qui a accueilli 21 courses de Formule 1 jusqu’à son dernier Grand Prix en 1993, est actuellement Grade 2, la FIA a validé le plan de rénovation pour un passage en Grade 1, le niveau nécessaire pour accueillir les pilotes de F1.
La FIA donne son feu vert, « un moment décisif »
« C’est un moment décisif pour le sport automobile sud-africain, a confié Toby Venter, le propriétaire du circuit, dans des propos rapportés par Auto Hebdo. Lorsque nous avons acquis Kyalami en 2014, nous nous sommes engagés à le restaurer non seulement en tant que site de classe mondiale, mais aussi en tant que phare pour le sport automobile à travers le continent africain. L’acceptation par la FIA de plans de passage au Grade 1 est un grand pas en avant dans cette voie. »
« C’est un vrai grand rêve pour moi de courir en Afrique du Sud »
Le circuit a désormais trois ans pour réaliser les travaux nécessaires, de quoi permettre à Lewis Hamilton de croire en son rêve. « J’ai parlé de l’Afrique du Sud et je fais pression pour cela en coulisses, alors j’espère que vous verrez cela se concrétiser bientôt, déclarait en 2023 la star de 40 ans, désormais chez Ferrari. C’est un vrai grand rêve pour moi de courir en Afrique du Sud. Je sais que j’ai un grand public là-bas et que beaucoup de gens s’intéressent à la Formule 1, alors je fais tout ce que je peux en coulisse pour que ça se fasse. Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour que cette course ait lieu ».
Un appui de taille qui pourrait faire avancer le projet. En décembre dernier, Gayton McKenzie, ministre sud-africain des Sports, des Arts et de la Culture, expliquait auprès de SportsBoom vouloir faire le maximum pour permettre au Britannique de venir dans son pays : « Lewis Hamilton, tu as dit que tu rêvais de courir en Afrique du Sud. Je suis ici pour te dire que nous n’aurons de cesse que ton rêve ne se réalise et que tu cours en Afrique du Sud ».