F1 - Lewis Hamilton craque chez Ferrari : La discussion secrète !
Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

Après 14 Grand Prix, Lewis Hamilton n'y arrive pas. Pas un podium chez Ferrari cette saison et une piètre 12ème place en Hongrie le 3 août avant la coupure estivale. Le septuple champion du monde est allé jusqu'à dire à la presse que la Scuderia devrait peut-être changer de pilote. Un constat bien trop dur selon Jo Ramirez qui s'est confié sur un échange avec le Britannique à Budapest.

Lors du week-end à Budapest pour le Grand Prix de Hongrie le 3 août dernier, Lewis Hamilton traînait clairement son spleen. Le septuple champion du monde terminait la course à la 12ème position et donc en dehors des points pour la première fois depuis l'introduction de cette course au calendrier de la Formule 1 en 2007. A bout, Hamilton affirmait être « absolument inutile » et que Ferrari devrait tout simplement « changer de pilote ».

«Je lui ai dit : Lewis, tu ne peux pas dire ça ou faire ça»

Arrivé chez Ferrari au début de cette saison avec l'envie de regoûter au succès et éventuellement mettre une huitième couronne mondiale sur sa tête, Lewis Hamilton a été rassuré par Jo Ramirez en Hongrie. « Je lui ai parlé brièvement à Budapest parce qu’il se critiquait beaucoup. Et je lui ai dit : ’Lewis, tu ne peux pas dire ça ou faire ça. Tu as passé une mauvaise journée. Tout le monde a une mauvaise journée au bureau, mais on va se rattraper’. C’est un gars qui n’a rien à prouver. Sept titres de champion du monde ».

«Le système de travail a toujours été anglais, et maintenant il évolue dans une équipe italienne où il ne se sent pas à l’aise»

L'ex-coordinateur de McLaren a tenu un discours clair au sujet de Lewis Hamilton et de la suite de sa coopération avec Ferrari pour nextgen-auto. Pour lui, le problème peut résider dans le fait que la Scuderia ne soit pas une équipe à la fibre anglaise contrairement à McLaren et Mercedes, écurie allemande implantée en Angleterre. « Si on y réfléchit bien, il a toujours travaillé pour des équipes anglaises. Il a toujours été chez McLaren, puis il est passé chez Mercedes. Mercedes est allemande, mais elle est en Angleterre. Tous les ingénieurs sont anglais, le patron est autrichien. En bref, le système de travail a toujours été anglais, et maintenant il évolue dans une équipe italienne où il ne se sent pas à l’aise. Le système de travail est différent. Peut-être qu’il ne le remarque pas ou ne veut pas le remarquer, mais il est en difficulté et on le voit ».

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