F1 - Lewis Hamilton : Catastrophe annoncée chez Ferrari ?
Pierrick Levallet

La première saison de Lewis Hamilton chez Ferrari n’est pas aussi belle qu’escompté. Le Britannique pensait relancer sa carrière en signant au sein de la Scuderia, mais lutte finalement pour s’adapter à sa nouvelle voiture. Carlos Sainz Jr n’est pas surpris par les difficultés du septuple champion du monde, mais a laissé entendre qu’une catastrophe pourrait menacer l’écurie italienne.

En signant chez Ferrari, Lewis Hamilton pensait relancer sa carrière. Le Britannique sortait de quelques années délicates chez Mercedes et espérait donc retrouver les sommets de la F1 au sein de la Scuderia. Mais finalement, le septuple champion du monde peine à s’adapter à sa nouvelle monoplace. Ces difficultés ne surprennent d’ailleurs pas Carlos Sainz Jr, qui s’attendait d’ailleurs à ce que le pilote de 40 ans galère cette année.

«Dans ce sport, il n’y a pas de secret»

« Les difficultés d’Hamilton chez Ferrari ? Non, je ne suis pas surpris du tout. Je m’y attendais pour moi-même chez Williams, et je m’y attendais aussi pour lui. Dans ce sport, il n’y a pas de secret : quand vous affrontez un équipier comme Alex Albon ou Charles, qui connaissent leur écurie sur le bout des doigts, ils exploitent déjà 100 % du potentiel de la voiture. Donc vous ne pouvez que faire aussi bien, ou à peine mieux. Mais arriver dans une nouvelle équipe et être deux ou trois dixièmes plus rapide qu’un pilote déjà en place, ce n’est pas possible » a confié le pilote de Williams dans des propos rapportés par F1i.

«Le risque, c'est de ne jamais vraiment s'adapter à l'équipe ou à la voiture...»

Carlos Sainz Jr a toutefois sous-entendu qu’une catastrophe guettera Ferrari si jamais Lewis Hamilton n’arrive pas à se sortir de son calvaire. « L'important, c'est de finir par s'adapter. C'est ça qui compte. Tu peux avoir cinq ou six mois d'adaptation compliqués, mais ce qui compte, c'est d'y arriver. Parce que si tu y arrives, avec le niveau et le talent que tu as, tu finis par montrer ta vraie valeur. Moi, je suis arrivé à ce niveau à la mi-2022, avec des poles à Silverstone, Spa et Austin. J'ai gagné une course, puis en 2023 aussi. Donc au final, j'ai atteint le niveau que je visais. Ce qui compte, c'est d'y parvenir. Le risque, c'est de ne jamais vraiment s'adapter à l'équipe ou à la voiture... » a-t-il expliqué. À suivre...

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