F1 - «Je ne pouvais pas rester» : Il abandonne Max Verstappen !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

C'est l'un des mouvements qui a le plus fait parler en Formule 1 ces derniers mois. Adrian Newey a effectivement quitter Red Bull pour rejoindre le projet colossal d'Aston Martin, laissant ainsi un vide au sein de l'écurie autrichienne, mais également auprès de Max Verstappen, qui doit en grande partie ses titres à l'ingénieur de 66 ans.

C'était l'un des évènements de l'année en Formule 1. Considéré comme l'ingénieur le plus influent de l'histoire, Adrian Newey a quitté Red Bull après 19 ans de collaboration couronnés de succès avec pas moins de huit titres de champion du monde des pilotes et six des constructeurs. L'ingénieur de 66 ans a décidé de rejoindre le projet colossal d'Aston Martin, laissant donc Max Verstappen sans l'un des membres les plus importants de ses titres. Adrian Newey a donc justifié son choix de quitter Red Bull.

Adrian Newey justifie son départ de Red Bull

« Si vous m'aviez dit, il y a 12 mois, que j'allais quitter Red Bull pour finalement repartir de zéro, j'aurais répondu : "Non, vous êtes fou". Mais pour diverses raisons, j'ai estimé que je n'aurais pas été en accord avec moi-même si j'étais resté chez Red Bull. La première décision difficile a donc été de savoir si j'allais rester ou non chez Red Bull. J'en suis arrivé à la conclusion que, en étant honnête envers moi-même, je ne pouvais pas, et après avoir pris cette décision, il s'agissait de savoir quoi faire ensuite. Avec ma femme, Mandy, nous avons discuté de plusieurs choses. L'une d'entre elles est évidemment que j'ai la chance de ne pas avoir besoin de travailler financièrement. J'aurais donc pu me contenter de prendre ma retraite et d'aller à la plage, ou bien faire quelque chose de complètement différent, participer à la Coupe de l'America, travailler pour un constructeur automobile ou rester dans le monde de la course. Et si je devais rester dans la compétition, autant rester en Formule 1, en supposant que les gens veuillent bien de moi », lâche-t-il dans une interview accordée à Auto Motor und Sport, avant de poursuivre.

«Je me sens incroyablement chanceux»

« En fin de compte, la réalité est que j'aspire à devenir designer en sport automobile depuis l'âge de 10 ans environ, et j'ai eu la chance d'y parvenir. Bien sûr, il y a eu des jours moins agréables, mais dans l'ensemble, j'ai apprécié presque tous les jours de ma vie professionnelle. Je me sens donc incroyablement chanceux d'avoir eu cette situation qui m'a permis d'apprécier mes journées de travail [...] Et c'est une grande chance. En bref, j'en suis venu à la conclusion que je voulais continuer à travailler, que je m'ennuierais à ne rien faire. Et donc, si je devais travailler, pourquoi ne pas continuer à faire ce que j'ai toujours voulu et aimé faire ? », ajoute Adrian Newey.

Articles liés