Lewis Hamilton n’y arrive pas chez Ferrari. Après une première moitié de saison compliquée et sans podium pour le champion du monde aux sept couronnes, Frédéric Vasseur a fait un point sur la situation de l’Anglais, reconnaissant une mauvaise appréciation de sa part et de celle d’Hamilton qui n’est tout simplement pas « comme Carlos Sainz » son prédécesseur.
« Ferrari devrait peut-être changer de pilote ». Dans la foulée de son élimination dès la deuxième séance des qualifications en marge du Grand Prix de Hongrie, Lewis Hamilton lâchait la déclaration choc ci-dessus à la presse. Un week-end noir pour le septuple champion du monde qui a terminé la course à la 12ème place, en dehors donc des points, du jamais vu pour Hamilton depuis la première édition du GP de Hongrie en 2007. Dépité, à la limite de la déprime, le pilote anglais affirmé avoir hâte de quitter les lieux et de profiter de la coupure estivale afin de se ressourcer et de ne pas toucher à une voiture pendant cette période.
«Quand il est arrivé chez Ferrari, nous pensions naïvement qu’il aurait tout sous contrôle»
Il faut dire que le bilan de Lewis Hamilton après 14 Grands Prix courus chez Ferrari cette saison est famélique : aucun podium décroché par l’ancienne gloire de Mercedes alors que son coéquipier Charles Leclerc en a offert 5 à l’écurie. Toutefois, le pilote monégasque est un habitué de la maison qu’il a intégré en 2019 et compte 140 courses chez la Scuderia. Pour sa part, Hamilton a seulement déposé ses valises à Maranello cette année après avoir fait plus d’une décennie en Angleterre chez Mercedes. Un point qu’a souligné Frédéric Vasseur en interview avec Auto Motor Sport. « Lewis et moi avions sous-estimé le défi auquel il était confronté en début de saison. Quand il est arrivé chez Ferrari, nous pensions naïvement qu’il aurait tout sous contrôle ».
«Il n’est pas comme Carlos Sainz, qui change d’équipe tous les deux ou trois ans»
Son prédécesseur dans la monoplace Ferrari n’était autre que Carlos Sainz Jr, qui a bien voyagé dans le paddock. Aujourd’hui chez Williams, l’Espagnol avait connu McLaren, Renault et Toro Rosso. « Il n’est pas comme Carlos Sainz, qui change d’équipe tous les deux ou trois ans et qui connaît bien le processus. Il a fallu quatre ou cinq courses à Lewis pour prendre le coup de main ». a confié le team principal de Ferrari dans des propos rapportés par Ouest-France.