F1 : Hamilton, Russell... Une terrible face-cachée est révélée
La rédaction

Depuis quelques années, la santé mentale des sportifs est un sujet à part entière. Nombreux sont ceux qui tombent le masque et assument leur fragilité lorsqu'ils commencent à tutoyer les sommets et la célébrité. En Formule 1, c'est la même chose. Lewis Hamilton et George Russell, les deux pilotes Mercedes, en parlent d'ailleurs sans détour, et sans honte. 

Considérés très souvent comme des machines, les sportifs de très haut niveau ont aussi des moments ou leur santé mentale décline. Au point d'avoir un impact négatif sur leurs performances. Pour y remédier, ils n'hésitent pas à aller voir des psychologues, et l'assument, comme le précise Mohamed Ben Sulayem. Le président de la FIA déclarant qu'« en leur temps, Niki Lauda et Alain Prost ne s’intéressaient qu’au pilotage. Maintenant, Vettel conduit un vélo arc-en-ciel, Lewis est passionné par les droits de l’homme et Norris s’occupe de la santé mentale. Tout le monde a le droit de penser. Pour moi, il s’agit de décider sur notre sport, rien que ça, tout le temps. » Une prise de position qui est mal passée chez les pilotes et qui l'ont fait savoir. 

« J’ai ressenti que cela m’apporte encore plus que des bénéfices sur la piste »

Le pilote britannique Lewis Hamilton, sept titres de champion du monde au compteur admet aller voir un psychologue afin de régler ses baisses de moral et être plus performant sur la piste, dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com : « Je ne me suis pas toujours préoccupé de ma santé mentale - je n’ai commencé à m’y intéresser qu’il y a un an et demi ou deux ans, lorsque j’ai commencé à consulter un psychologue, principalement pour mes performances personnelles sur piste. Ce n’est qu’au cours de ces conversations que j’ai ressenti que cela m’apporte encore plus que des bénéfices sur la piste. Je suis sorti de cette séance en me sentant mieux dans ma peau, comme si on m’avait enlevé un poids des épaules. Parfois, j’entrais dans ces séances sans avoir grand-chose à dire et en pensant que cela ne durerait que cinq ou dix minutes, mais j’y suis resté plus d’une heure. Depuis, c’est quelque chose qui me tient à cœur. »

« Je me sens mieux dans ma peau »

Après un terrible crash, le coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes, George Russell n'a pas non plus hésité à pousser la porte d'un psychologue pour traverser au mieux ce moment difficile dans sa carrière : « Le moment où j’ai pensé que j’avais besoin de l’aide d’un professionnel de la santé, c’est quand j’ai eu une course vraiment difficile, j’avais eu un crash… C’était un point très bas dans ma carrière. Je pensais que je pourrais me relever à partir de ce moment-là et je me relevais en effet, mais nous avons décidé de parler à un professionnel. J’ai été très reconnaissant qu’on me conseille de le faire, car je suis sorti de cette conversation et de cette réunion en me sentant beaucoup mieux dans ma peau, en mettant de côté ces aspects négatifs et en me relevant. »

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