Loin des résultats attendus au moment de sa signature, Lewis Hamilton est en grande difficulté chez Ferrari, au point que certains imaginent déjà cette union prendre fin au terme de la saison 2026. Alors que son nom circule pour prendre le volant d’une Scuderia à l’avenir, Ollie Bearman se dit prêt à rejoindre une grosse écurie.
Lewis Hamilton vit une première année difficile chez Ferrari, de quoi clairement plomber son moral. « Je me sens très mal. C’est la pire saison que j’ai jamais connue et, malgré tous mes efforts, la situation ne fait qu’empirer, déclarait le Britannique après un nouveau week-end décevant, à Las Vegas. J’essaie tout, dans la voiture et en dehors. Je ne suis pas satisfait, c’était encore un week-end désastreux ».
« Il est clair comme le jour succédant à la nuit qu’Ollie Bearman finira par remplacer Lewis Hamilton »
Certains observateurs s’interrogent déjà sur la suite de l’union entre Lewis Hamilton et Ferrari, avec une prochaine saison qui s’annonce décisive, surtout avec la montée en puissance d’Oliver Bearman, pilote chez Haas et membre de la firme Ferrari. « Si Hamilton n’est pas bon l’an prochain, il doit le remplacer, estimait récemment Günther Steiner, l’ancien directeur de Haas. Ollie fait un travail fantastique, il montre ce qu’il vaut. En début d’année, il a fait des erreurs. Maintenant, il est d’une propreté incroyable. Il atomise Ocon, qui est pourtant bien plus expérimenté et sans doute bien mieux payé. Il le laisse derrière. Si Ferrari ne lui donne pas un baquet en 2027, il en trouvera un dans un top team, quoi qu’il arrive. Il ne traînera pas en milieu de grille très longtemps, parce qu’il montre ce dont il est capable. Ses courses sont si solides en ce moment, c’est fantastique à regarder. Il est clair comme le jour succédant à la nuit qu’Ollie Bearman finira par remplacer Lewis Hamilton chez Ferrari. C’est absolument évident. »
« Oui, je dirais que je suis prêt »
Interrogé sur son avenir avant le Grand Prix du Qatar ce week-end, Oliver Bearman s’est dit prêt à rejoindre une grosse écurie. « Je suis en F1, donc je dois croire en moi. Oui, je pense être prêt, mais je dois continuer à le prouver, a répondu le pilote britannique, rapporté par Nextgen-Auto. Ce n’est pas parce que j’ai cinq ou six bonnes courses de suite que tout change. On oublie facilement que j’ai aussi eu quatre ou cinq onzièmes places d’affilée : c’était déjà cohérent, juste pas assez pour marquer. Avec un peu plus de performance depuis, ces 11e places deviennent 10e, 9e, 8e… ça parle davantage. J’ai vraiment trouvé un bon rythme depuis la pause estivale. Donc oui, je dirais que je suis prêt. » Ferrari et Lewis Hamilton sont prévenus.