F1 - GP de Singapour : Malaise pour Hamilton, Mercedes vide son sac
Pierrick Levallet

Le Grand Prix de Singapour a été plutôt compliqué pour Mercedes. Qualifié en troisième position, le septuple champion du monde n’a pas réussi à tenir sa place. Le Britannique a terminé sixième, derrière Charles Leclerc. Le pilote de 39 ans a d’ailleurs été victime d’un léger malaise et s’est plongé dans un bain glacé pour aller mieux. Toto Wolff, lui, s’est livré sur cette course délicate.

Le Grand Prix de Singapour avait de quoi être prometteur pour Mercedes ce dimanche. Qualifié en troisième position, Lewis Hamilton était assez optimiste quant à ses chances d’obtenir un bon résultat. Mais finalement, le septuple champion du monde n’a pas réussi à tenir sa place puisqu’il a terminé sixième derrière Charles Leclerc. Le Britannique a d’ailleurs été victime d’un léger malaise et s’est plongé dans un bain glacé pour aller mieux. Toto Wolff, lui, s’est livré sur cette course assez délicate.

«C'est difficile à accepter»

« Ce fut une soirée très pénible. Il s'agit de regarder les positions, quatrième et sixième, ce n'est pas bon, surtout quand on part troisième et quatrième. Nous avons des difficultés en ce moment sur les circuits où la chaleur est importante et qui sont difficiles pour la traction, comme ici et à Bakou. Mais ce n'est pas une excuse. C'est juste qu'en ce moment, ce n'est pas ce que nous attendons de nous-mêmes, car si notre voiture la plus rapide est à une minute du leader, c'est difficile à accepter » a confié le directeur de Mercedes dans des propos rapportés par Motorsport.com.

«La voiture est trop lente»

Toto Wolff s’est également prononcé sur la stratégie adoptée par Mercedes à Singapour. « Nous avons pris une décision basée sur l'historique des courses disputées à Singapour, où il s'agissait essentiellement d'une procession, à la manière de Monaco, et nous avons pensé que les pneus tendres lui donneraient une chance au départ. C'était à peu près la seule possibilité de dépassement. C'est la mauvaise décision que nous avons prise tous ensemble. C'était [une bonne décision], mais avec la dégradation du pneu arrière que nous avons rencontré, cela nous a pénalisé. Il y avait donc une logique derrière tout cela, mais c'était évidemment contraire à ce que nous aurions dû décider, mais cela ne cache pas le fait que la voiture est trop lente » a-t-il confié. À voir maintenant si Mercedes tirera les leçons de ses erreurs pour corriger le tir au Grand Prix des Etats-Unis le 20 octobre.

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