Le Grand Prix de Singapour a été le théâtre du show Verstappen en conférence de presse. Le pilote néerlandais a été sanctionné par la FIA pour avoir proférer des injures, telles que « fuck ». Une sanction que ne comprend pas Verstappen, qui a continué à pester contre la FIA ce lundi.
Le Grand Prix de Singapour a été remporté par Lando Norris. Avec cette victoire, McLaren signe son deuxième succès consécutif et prend le large sur Red Bull au classement des constructeurs. De son côté, Max Verstappen a terminé deuxième et n'a pas été très bavard, lui qui a été sanctionné par la FIA pour des propos grossiers.
"J'ai un problème avec ma voix." 😬
— CANAL+ F1® (@CanalplusF1) September 21, 2024
Max Verstappen pas très bavard en conférence presse après la qualif 🥶
Pour rappel, le Néerlandais a été sanctionné et condamné à des travaux d'intérêt général par la FIA pour un "langage grossier" en conférence de presse. #SingaporeGP #F1 pic.twitter.com/e0SLDylKAG
«Aucune envie de donner de longues réponses»
Dans des propos rapportés par Nextgen-Auto, Max Verstappen revient une nouvelle sur la sanction dont il a fait l’objet par la FIA : « Pour moi, personnellement, il n’y a absolument aucune envie de donner de longues réponses quand vous êtes traité de la sorte. Je n’ai jamais vraiment eu l’impression d’avoir de mauvaises relations avec lui. Même cette année, j’ai travaillé bénévolement avec des délégués syndicaux juniors, en donnant une interview d’une demi-heure qu’ils avaient organisée. J’ai donc essayé d’aider, de rendre de petits services, etc. Je ne suis pas une personne difficile qui dit non. Je suis plutôt du genre ’Ok, bien sûr, si c’est ce que vous voulez, j’aime bien vous aider’, et ensuite on vous traite comme ça. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Pour moi, c’était donc assez simple. Je sais que je dois répondre à une conférence de presse de la FIA, mais il n’est pas précisé pendant combien de temps vous devez répondre. C’est juste la formulation, la décision, vers laquelle le sport se dirige pour moi personnellement, vous savez, avec ce genre de choses. »
«C’est super bête ce à quoi nous avons affaire»
« Je sais, bien sûr, qu’il est interdit d’insulter les gens. C’est assez simple, et personne ne veut vraiment le faire. C’est un peu trop tendre, et honnêtement, c’est idiot. C’est super bête ce à quoi nous avons affaire, peste Verstappen. C’est certain. Si vous ne pouvez pas être pleinement vous-même, il vaut mieux ne pas parler. En fin de compte, c’est ce que personne ne veut, car on devient alors un robot, et c’est maintenant la façon dont il faut procéder dans le sport. Oui, bien sûr. Bien sûr, j’ai écrit la décision sur la discussion de la GPDA, et tout le monde était presque en train de rire en se disant ’qu’est-ce que c’est que ça’ en fait. Donc, oui, c’est très, très bête. »