F1 - Ferrari : Poussé dehors par Lewis Hamilton, il l’accepte !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Carlos Sainz vit ses derniers instants chez Ferrari, son départ étant acté à la fin de la saison. La signature de Lewis Hamilton officialisée au début de l’année en vue de l’exercice 2025 pousse en effet le coéquipier de Charles Leclerc vers la sortie, une décision acceptée par ce dernier.

L’annonce a fait l’effet d’un coup de tonnerre avant même le début de la saison. Après avoir passé 12 saisons chez Mercedes, Lewis Hamilton s’est engagé en faveur de Ferrari à partir de l’exercice 2025, une arrivée qui impacte directement Carlos Sainz, qui dispute ses dernières courses au volant d’une Scuderia. Charles Leclerc sera quant à lui associé au septuple champion du monde l’an prochain. Victime collatérale de cette signature, l’Espagnol de 30 ans n’est pas rancunier.

« Si Hamilton n’avait pas voulu finir sa carrière chez Ferrari, j’aurais été renouvelé »

« Je n’aurai pas de mauvaises paroles envers Ferrari. Je ne pense pas qu’ils aient de mauvais mots pour moi non plus. C’est une relation qui ne s’est pas brisée parce que nous ne sommes pas heureux l’un avec l’autre, mais à cause d’un problème circonstanciel, estime Carlos Sainz, rapporté par Nextgen-Auto. Je reste convaincu que si Hamilton n’avait pas voulu finir sa carrière chez Ferrari, j’aurais été renouvelé. Mais on ne peut pas dire non à un septuple champion du monde, je le comprends, c’est un duo qui était fait pour être ensemble et ça a été mon tour. »

« Je suis heureux d’avoir rejoint une équipe historique »

Carlos Sainz retient aujourd’hui le positif de son passage chez Ferrari, fier d’avoir participé au redressement de l’écurie. « Quand je suis arrivé chez Ferrari, ils venaient de l’un des moments les plus difficiles pour eux dans les dernières années, ils étaient très en retard en 2020, à plus d’une seconde par tour des meilleurs. Si vous voyez comment était Ferrari quand je suis arrivé et comment elle est maintenant, je suis fier du progrès réalisé grâce à tout le travail accompli pour arriver ici, confie le coéquipier de Charles Leclerc. Il y a eu des hauts et des bas dans le processus, la montée des performances en 2022, la baisse en 2023 et la remontée progressive en 2024. Ce sont des saisons qui m’ont permis de gagner mes premières courses en F1, d’obtenir mes premières poles et de décrocher de nombreux podiums. Je suis heureux d’avoir rejoint une équipe historique et d’avoir apprécié ces années en tant que pilote de Ferrari. »

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