F1 : Esteban Ocon envoie un énorme message à Alpine
Hugo Chirossel

Alors qu’il est sous contrat jusqu’en 2024, Esteban Ocon se sent bien chez Alpine, où il sera rejoint par Pierre Gasly la saison prochaine. L’organigramme de l’écurie française a connu quelques changements ces derniers mois. Pour le plus grand bonheur du pilote français, qui avoue être « plus détendu » sous les ordres du nouveau management d’Alpine.

Après les résultats obtenus cette année, Alpine peut se projeter sereinement sur la saison prochaine. L’équipe française a décroché la quatrième place au championnat constructeur devant McLaren et comptera sur son duo de pilote composé de Pierre Gasly et Esteban Ocon pour aller encore plus loin en 2023. Il y a eu pas mal de changement au sein de l’écurie ces derniers mois. En février, Otmar Szafnauer a remplacé Cyril Abiteboul, sous la direction de Laurent Rossi, PDG d’Alpine, et Luca de Meo, PDG du groupe Renault.

« Ils nous mettent une pression positive »

Des changements validés par Esteban Ocon, qui se sent « plus détendu », comme il l’a confié, dans des propos relayés par Motorsport.com. « Je suis allé à Enstone pour la première fois en 2010, donc il y a 12 ans, et c'est fou, j'ai vu énormément de changements. On est évidemment installés pour une longue période, ça fait du bien. On a un excellent leadership avec Otmar, Laurent et Luca. Je pense que c'est une équipe fantastique. Ils nous mettent une pression positive. Ce n'est pas de la mauvaise pression, il faut être performant sinon ce serait terminé. C'est complètement différent. C'est la passion de la course, du sport automobile. Depuis que Laurent, Luca et Otmar sont arrivés, je me sens vraiment plus détendu et je me sens bien. C'est pourquoi je dois être super calme. »

« Chaque semaine je suis à l'usine, je travaille dur »

Si cette saison a de quoi apporter énormément de satisfaction et d’espoirs à Alpine, Esteban Ocon ne s’enflamme pas pour autant et sait que la route est encore longue pour concurrencer les grosses écuries : « On n'y est pas encore, c'est pourquoi je dis qu'il faut garder les pieds sur terre, continuer à travailler, voir aussi où cela va nous mener. Mais c'est mon objectif, c'est ce que je crois pouvoir faire. Et je compte sur le travail que je fais. Chaque semaine je suis à l'usine, je travaille dur. Ce que je ne veux pas, c'est avoir des regrets à la fin de ma carrière et me dire que si j'avais fait ceci ou cela, j'aurais pu aller plus haut. Ce n'est pas ce que je veux. Tout dépend de moi. »

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