Vendredi, lors de la séance de qualification pour la course Sprint à Spa, Lewis Hamilton est parti en tête-à-queue, ruinant tous ses espoirs de bien figurer sur la grille de départ. Une erreur qu'il n'avait jamais commise de son propre aveu, et qui pousse Ferrari à réagir par le biais de Frédéric Vasseur.
Les galère se poursuivent pour Lewis Hamilton qui a vécu une qualification pour la course sprint à Spa assez catastrophique. Gêné par Kimi Antonelli sur son premier tour, le pilote Ferrari est parti en tête-à-queue dans la dernière chicane sur sa seconde tentative. Résultat, le Britannique s'élancera 18e de la course sprint ce samedi. Une situation embarrassante qu'il estime être la première de sa carrière.
«C'est la première fois de ma carrière que ça arrive»
« J'ai fait un tête-à-queue. Oui, c'est la première fois de ma carrière que ça arrive, je crois. Pas terrible, pas terrible, oui, il n'y a pas grand-chose à dire. Demain est un nouveau jour, donc nous allons essayer... Vous savez, je suis évidemment très frustré, nous avons beaucoup travaillé et ce n'est pas vraiment génial d'être à ces positions-là, donc j'espère que ça ira mieux demain », confiait le septuple champion du monde après les qualifications. Frédéric Vasseur a lui aussi réagi à l'erreur de son pilote.
Vasseur sort du silence !
« Lewis, c'est un peu dommage : en Q1, il était six-sept dixièmes plus vite que Charles [Leclerc] jusqu'à la première erreur ; il était qualifié avant la deuxième erreur... Je pense qu'il y avait de la place pour aller largement plus loin. Et ça nous aurait aussi permis d'avoir plus de données, parce que là, après, quand on va partir dans le peloton, ça va être plus compliqué. Mais c'est comme ça. Il faut que je revoie la séance mais la première [erreur], je pense qu'il y a Antonelli qui fait le tête-à-queue, je crois que [Yuki] Tsunoda passe dans la poussière et ça doit le déconcentrer parce qu'on voit un gros nuage depuis la caméra embarquée, et il doit la perdre comme ça. La deuxième, je pense qu'il est juste un peu agressif sur le frein », estime le patron de Ferrari au micro de Canal+.