Présent en conférence de presse ce vendredi, Laurent Mekies a évoqué sa priorité en tant que nouveau directeur d’équipe de Red Bull : convaincre Max Verstappen de rester. Le successeur de Christian Horner, qui a d’ailleurs été le premier à lui envoyer un message pour le féliciter, estime que si la bonne voiture lui est donnée, alors le Néerlandais ne bougera pas.
Alors que Toto Wolff a laissé entendre que Mercedes continuerait avec son duo composé de George Russell et de Kimi Antonelli la saison prochaine, Max Verstappen pourrait bien rester chez Red Bull, où il est sous contrat jusqu’en 2028. Le convaincre de rester est en tout cas la priorité du nouveau team principal de l’écurie autrichienne, Laurent Mekies.
« C’est la priorité de convaincre Verstappen »
« Je suis sûr que Max souhaite une voiture rapide, et si nous lui en donnons une, cela dissipera ses doutes éventuels et annulera certainement tous les autres critères. L’objectif principal est donc pour moi de connaître l’équipe le plus rapidement possible afin de voir comment nous pouvons la soutenir et comment nous pouvons la rendre plus compétitive pour obtenir une voiture rapide et ainsi faciliter la tâche à Max. C’est la priorité de le convaincre », a déclaré Laurent Mekies en conférence de presse, dans des propos relayés par Nextgen-Auto.
« Horner a été le premier à envoyer un SMS »
Le Français a en tout cas pu compter sur le soutien de son prédécesseur, Christian Horner, au moment de prendre ses nouvelles fonctions. « Il a été le premier à envoyer un SMS, le premier à appeler, je crois que ce matin ou hier, on s’est encore envoyé un SMS. Il a donc été d’un grand soutien », a ajouté Laurent Mekies. « Personne ne remplacera son caractère, personne ne le remplacera à l’identique. J’arrive pour occuper le poste de PDG et de chef d’équipe. Y a-t-il un moyen pour quelqu’un d’accomplir cela comme Christian ? Non. Du moins certainement pas moi. Nous nous appuierons sur les incroyables forces de chacun dans cette équipe. Chacun se mobilise. C’est assurément l’occasion de renforcer encore davantage l’autonomie de nos collaborateurs. Nous allons certainement considérer cette phase comme un moyen de les mobiliser et de créer ensemble le prochain avantage concurrentiel pour la prochaine phase réglementaire. »