F1 : Coup de tonnerre, Verstappen va tout lâcher ?
Jean de Teyssière

Le Grand Prix de Singapour a été le théâtre du show Max Verstappen en conférence de presse. Sanctionné par la FIA pour des propos grossiers, le pilote néerlandais a été très peu loquace en conférence de presse, privilégiant les réponses courtes en guise de protestation. Une situation qui pourrait même conduire à son départ de la Formule 1, selon Ralf Schumacher.

Lors du Grand Prix de Singapour, Red Bull n’a une nouvelle fois pas réussi à remporter la course. C’est la huitième fois consécutive que Max Verstappen et son équipe ne parviennent pas à se hisser sur la plus haute marche du podium. Mais le Néerlandais a été sanctionné pour des propos grossiers à des travaux d’intérêt général.

«La Formule 1 continuera sans moi, c’est pas un problème»

Max Verstappen ne décolère pas. Plusieurs jours après sa sanction par la FIA, le pilote Red Bull a même menacé de quitter la Formule 1 : « Tout le monde se bat, même en fond de grille. Mais si on doit faire face à toutes ces choses stupides, pour moi, ce n’est pas une façon de continuer dans le sport, c’est certain. (…) Je ne sais pas à quel point ils prendront ce genre de choses au sérieux. Mais pour moi, à un moment donné, ça suffit! Nous verrons. La Formule 1 continuera sans moi, ce n’est pas un problème. Et ce n’est pas non plus un problème pour moi. C’est comme ça. »

«Je pense qu’il arrêtera si les choses s’enveniment»

Dans des propos rapportés par Nextgen-Auto, Ralf Schumacher ancien pilote automobile, réagit à la récente déclaration de Max Verstappen : « Je pense qu’il arrêtera si les choses s’enveniment. Parce qu’il est tout simplement indépendant. Il a déjà gagné assez d’argent et a toujours dit qu’il ne piloterait pas en Formule 1 pour toujours. Je ne l’exclurais donc pas. Max a beaucoup de choses à digérer en ce moment. Il y a l’affaire Christian Horner, le départ d’Adrian Newey, la voiture qui rebondit et puis le championnat du monde qui lui échappe lentement. Bien sûr, on jure parfois. Un avertissement aurait suffi. Le rôle tragique joué par Mohammed Ben Sulayem (le président de la FIA) est comme celui de notre Olaf Scholz - un désastre en termes de communication. Il a d’abord eu des ennuis avec Susie Wolff, puis l’énorme scandale avec Liberty Media qui a failli lui coûter son poste, puis les commentaires qu’il a faits lors de la cérémonie officielle de remise des prix à Abu Dhabi. Je recommanderais à la FIA de réfléchir à quelque chose de nouveau. C’est évidemment un combat. Est-ce que je le combattrais ? Si j’étais le conseiller de Max, je dirais que les problèmes du côté technique sont suffisamment importants pour ne pas perdre d’énergie sur ça. Mais il se sent évidemment injustement traité et il est têtu, et je ne pense pas que Ben Sulayem soit assez intelligent pour inverser la tendance, poursuit Schumacher. Je ferais donc de nécessité vertu et je me lancerais dans un projet passionnant, peut-être pour aider les enfants ou autre chose. Il doit se concentrer sur la voiture et gagner le championnat du monde. Et parler à nouveau en conférence. Un boycott comme celui-là ne ferait que le distraire. »

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