F1 - «Comme un débutant» : Lewis Hamilton fait paniquer Ferrari !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Auteur d'un nouveau week-end décevant à Zandvoort, Lewis Hamilton a cette fois-ci commis une grosse erreur qui l'a envoyé dans le mur, le poussant à l'abandon. Le tout à une semaine son premier rendez-vous à Monza en tant que pilote Ferrari. Une situation qui commence sérieusement à agacer l'ancien pilote Robert Doornbos.

Pour sa première saison chez Ferrari, Lewis Hamilton ne devait pas s'attendre à se retrouver dans une telle galère. Et pourtant, rien ne va plus pour le Britannique qui, à une semaine de sa grande première en Rouge à Monza, a commis une erreur fatale à Zandvoort, provoquant son abandon après avoir détruit sa monoplace. Une situation commentée par l'ancien pilote Robert Doornbos qui s'étonne clairement de voir Lewis Hamilton faire des telles erreurs.

Hamilton inquiète Doornbos

« Je n'arrive toujours pas à croire ce qu'il a fait le jour de la course, c'est le genre de chose qui arrive à un débutant, pas à l'un des plus grands pilotes de Formule 1 de tous les temps. Quand je le croise dans le paddock, je vois un Lewis différent de celui que j'ai connu. Vous savez, quand il avait la tête haute à l'époque de Mercedes, et maintenant, il porte un sweat à capuche, sur son petit scooter, allant de A à B. Il a l'air isolé. Un peu seul, déçu de lui-même. Vous savez, c'est un gars spirituel, et il peut se mettre dans un état d'esprit qui n'est peut-être pas toujours le meilleur. Et je pense qu'en tant que patron d'écurie, Frédéric Vasseur essaie de le sortir de cet état. Mais bon, c'est un septuple champion du monde. On ne devrait pas lui dire comment piloter une voiture de course. Il connaît ses faiblesses, ses forces, mais pour l'instant, on ne voit pas beaucoup de forces », lance-t-il au micro de The Pit Lane podcast avant d'évoquer l'éventualité que Lewis Hamilton ne prenne sa retraite à l'issue de la saison.

«Je n'arrive toujours pas à croire ce qu'il a fait le jour de la course»

« Eh bien, ce serait très triste. Et je ne pense pas que ce serait la chose la plus intelligente à faire, car un changement de règlement important est à venir. Si les règles ne changeaient pas en 2026, je dirais, comme Ferrari et Lewis, qu'il faudrait probablement s'asseoir autour d'une table. "Sommes-nous encore suffisamment motivés pour poursuivre cette aventure ?" Nous savons tous qu'il a un contrat de deux ans avec des options de prolongation. Mais si Ferrari parvient à construire un bon moteur pour les règles de 2026, et que Lewis peut soudainement goûter à nouveau à la victoire, il pourrait revenir à son ancien style de conduite. Mais pour l'instant, il n'y a pas grand-chose de positif. Lewis doute de lui-même. Il suffit de regarder la liste de ses exploits. Comme nous parlons actuellement des jeunes pilotes, Isack Hajar est le plus jeune Français à être monté sur le podium, le cinquième plus jeune pilote de tous les temps à avoir terminé sur le podium, c'était un pilote comme ça. Tout le monde parlait de lui, le prochain grand pilote, et il l'a prouvé à tout le monde. Mais aujourd'hui, il n'y arrive plus », ajoute Robert Doornbos.

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