F1 : Cette «connerie» qui fait craquer une star !
Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

La Formule 1 est la discipline reine de la course automobile et offre de nombreux coups de théâtres pendant les jours de Grands Prix. Et ce, grâce notamment aux incidents de courses parfois dus à la météo. Un moment où les pilotes peuvent chambouler les pronostics en atténuant les limites de leurs monoplaces ? Une pure légende pour Fernando Alonso.

Le 6 juillet dernier, le Grand Prix de Grande-Bretagne se déroulait sur le mythique circuit de Silverstone dans des conditions météorologiques très compliquées. En effet, à cause de la pluie battante et des surprises au niveau des intempéries, de nombreux rebondissements ont eu lieu en course concernant les pneumatiques des monoplaces entre autres. Au terme de ce Grand Prix, Lando Norris a signé sa première victoire à Silverstone devant son coéquipier Oscar Piastri aux volants des McLaren.

«C’est une connerie»

Fernando Alonso, auteur de 413 départs en Formule 1, est le pilote le plus expérimenté de la grille devant Lewis Hamilton. L'Espagnol de 43 ans a profité d'une sortie médiatique rapportée par F1only pour démonter une légende urbaine : il est impossible de compenser les lacunes des monoplaces grâce aux conditions météorologiques. « C'est une connerie. J’ai l’expérience, mais je n’ai pas les données, donc à moins d’avoir tout dans le cockpit et de pouvoir voir le radar, la température des pneus, les temps au tour des autres, je n’ai pas toutes les informations ».

«Quiconque dit que c’est le pilote qui crée ces conditions et qui gagne les courses raconte n’importe quoi»

Pilote star d'Aston Villa, Fernando Alonso a par ailleurs affirmé qu'il, à l'instar d'autres pilotes, ne pouvait pas faire grand chose n'ayant pas toutes les données à disposition dans sa monoplace. « Il y a beaucoup de facteurs dont ils sont conscients, et quand ils m’appellent pour rentrer aux stands, je rentre. Je peux leur faire part de l’état de la piste, mais je ne peux pas faire grand-chose de plus. Quiconque dit que c’est le pilote qui crée ces conditions et qui gagne les courses raconte n’importe quoi. C’est une course basée sur les données, avec tous les paramètres dont nous disposons dans la voiture, et je pense que le premier arrêt était difficile à prévoir, je le comprends ».

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